La grogne contre l’imposition du pass vaccinal et de l’obligation de la 3ème dose a évolué lors des derniers jours en une série de manifestations aux slogans équivoques qui s’éloignent de plus en plus de la question sanitaire. Un glissement perceptible dans la rue certes, mais qui, pour l’heure, s’opère essentiellement sur le Net, où d’aucuns ne ménagent leurs efforts pour politiser un sujet qui relève avant tout du champ sanitaire, appelant à élargir les contestations sur les réseaux sociaux.
L’apparition d’appels à la «révolte» a alerté les membres de ces groupes de soutien, notamment sur Facebook, qui ont dénoncé les tentatives de récupération politicienne et d’ingérences externes et internes pour détourner le débat et nourrir les clivages politiques bien au-delà de la question du pass vaccinal.
Parallèlement à cette « grogne », la campagne de vaccination continue de plus belle avec 77% d’adhésion, ce qui renseigne sur la tendance de la « majorité silencieuse », soucieuse avant tout de reprendre un train de vie normal et d’éviter une nouvelle détérioration de la situation sanitaire qui impliquerait forcément un durcissement des mesures restrictives. Preuve en est donnée par les 25 millions de Marocains qui ont reçu leurs deux doses et qui expriment dans les faits le consensus national autour de cette question. Consensus qui ne saurait être contrebalancé par le diktat d’une minorité aussi audible et visible soit-elle.
La question du pass vaccinal s’est également invitée au Parlement, où les élus de la majorité ont rappelé les conditions exceptionnelles qui ont entouré la mise en place de ces mesures, tout en regrettant la méthodologie de leur introduction, notamment le manque de communication et les imprécisions concernant sa mise en application et son contrôle. Le réel défi pour le gouvernement est d’éviter de tomber dans le piège du tout sécuritaire et de privilégier la pédagogie et la communication pour désamorcer une situation dont les risques de récupération ne peuvent qu’augmenter en cas de pourrissement.
L’apparition d’appels à la «révolte» a alerté les membres de ces groupes de soutien, notamment sur Facebook, qui ont dénoncé les tentatives de récupération politicienne et d’ingérences externes et internes pour détourner le débat et nourrir les clivages politiques bien au-delà de la question du pass vaccinal.
Parallèlement à cette « grogne », la campagne de vaccination continue de plus belle avec 77% d’adhésion, ce qui renseigne sur la tendance de la « majorité silencieuse », soucieuse avant tout de reprendre un train de vie normal et d’éviter une nouvelle détérioration de la situation sanitaire qui impliquerait forcément un durcissement des mesures restrictives. Preuve en est donnée par les 25 millions de Marocains qui ont reçu leurs deux doses et qui expriment dans les faits le consensus national autour de cette question. Consensus qui ne saurait être contrebalancé par le diktat d’une minorité aussi audible et visible soit-elle.
La question du pass vaccinal s’est également invitée au Parlement, où les élus de la majorité ont rappelé les conditions exceptionnelles qui ont entouré la mise en place de ces mesures, tout en regrettant la méthodologie de leur introduction, notamment le manque de communication et les imprécisions concernant sa mise en application et son contrôle. Le réel défi pour le gouvernement est d’éviter de tomber dans le piège du tout sécuritaire et de privilégier la pédagogie et la communication pour désamorcer une situation dont les risques de récupération ne peuvent qu’augmenter en cas de pourrissement.
Amine ATER