Dès les premières heures de la pandémie mondiale du Coronavirus, nombre d’observateurs, analystes, sociologues ou politologues de renom avaient tiré la sonnette d’alarme quant à l’éventualité d’un retour en force des démons du nationalisme, du protectionnisme et du communautarisme religieux, culturel ou ethnique. Autant de démons jusqu’ici difficilement tenus en laisse, mais qui n’ont jamais été réellement exorcisés et qui continuaient donc à pointer le bout de leurs crocs menaçants à chaque crise internationale.
A ces démons assoiffés de chaos dont le souvenir de l’œuvre sanglante, notamment pendant le vingtième siècle, demeure vivace, le Coronavirus offre un terreau fertile pour leur épanouissement et un canal rapide pour la propagation de leurs idées destructrices aux quatre coins du globe. La crise des caricatures du prophète de l’Islam Sidna Mohammed, paix et salut sur lui, est l’une des manifestations les plus actuelles de cette menace qui nous guette.
Par pudeur et en signe de respect pour la mémoire de l’enseignant français qui a été décapité par un fou furieux après avoir montré à ses élèves lesdites caricatures, le monde islamique dans sa globalité, médias y compris, s’était abstenu de commenter les soubassements politiques et religieux de cette affaire, au final franco-française. Ceci, malgré la charge d’offense et d’irrespect que comportent ces caricatures à l’égard d’un symbole fort et central de la religion musulmane dont les adeptes se comptent en milliards.
Il a fallu que le Président français Emmanuel Macron monte au créneau, sans doute sous l’effet d’un excès d’émotivité collective, mais également par un malencontreux sens de l’opportunisme politique, pour adouber ces caricatures et leur donner une caution étatique inédite, pour qu’une réaction en chaîne s’enclenche à travers le monde. Et notamment au Maroc dont le gouvernement vient officiellement d’exprimer son rejet total et vigoureux de toute atteinte aux symboles de l’Islam, religion d’Etat. Avant le gouvernement, la société civile marocaine et le plus ancien parti politique du pays, l’Istiqlal, s’étaient également et pareillement exprimés à ce sujet. Ne fallait-il pas en rester là ? Ne serait-ce que pour éviter de faire le jeu d’une extrême Droite française en pleines ripailles pré-électoralistes et surtout pour montrer, qu’a contrario de leurs homologues français, nos gouvernants savent, eux, raison garder et tempérance privilégier.
Majd EL ATOUABI
A ces démons assoiffés de chaos dont le souvenir de l’œuvre sanglante, notamment pendant le vingtième siècle, demeure vivace, le Coronavirus offre un terreau fertile pour leur épanouissement et un canal rapide pour la propagation de leurs idées destructrices aux quatre coins du globe. La crise des caricatures du prophète de l’Islam Sidna Mohammed, paix et salut sur lui, est l’une des manifestations les plus actuelles de cette menace qui nous guette.
Par pudeur et en signe de respect pour la mémoire de l’enseignant français qui a été décapité par un fou furieux après avoir montré à ses élèves lesdites caricatures, le monde islamique dans sa globalité, médias y compris, s’était abstenu de commenter les soubassements politiques et religieux de cette affaire, au final franco-française. Ceci, malgré la charge d’offense et d’irrespect que comportent ces caricatures à l’égard d’un symbole fort et central de la religion musulmane dont les adeptes se comptent en milliards.
Il a fallu que le Président français Emmanuel Macron monte au créneau, sans doute sous l’effet d’un excès d’émotivité collective, mais également par un malencontreux sens de l’opportunisme politique, pour adouber ces caricatures et leur donner une caution étatique inédite, pour qu’une réaction en chaîne s’enclenche à travers le monde. Et notamment au Maroc dont le gouvernement vient officiellement d’exprimer son rejet total et vigoureux de toute atteinte aux symboles de l’Islam, religion d’Etat. Avant le gouvernement, la société civile marocaine et le plus ancien parti politique du pays, l’Istiqlal, s’étaient également et pareillement exprimés à ce sujet. Ne fallait-il pas en rester là ? Ne serait-ce que pour éviter de faire le jeu d’une extrême Droite française en pleines ripailles pré-électoralistes et surtout pour montrer, qu’a contrario de leurs homologues français, nos gouvernants savent, eux, raison garder et tempérance privilégier.
Majd EL ATOUABI