Entre autres arguments mis en avant pour justifier le retour à l’heure d’été, la réduction de la consommation énergétique et, surtout, la dynamisation de l’activité commerciale, sont ceux qui reviennent le plus.
En dépit de quelques réserves maintes fois évoquées quant à l’efficacité réelle ou supposée de cette mesure et son impact sur la facture énergétique du pays, on peut dire que l’argument de la consommation électrique tient malgré tout la route. En revanche, pour ce qui est de la dynamisation de l’activité commerciale, le doute est plus que jamais permis. Notamment au vu des multiples contradictions d’ordre organisationnel auxquelles se heurte cet objectif légitime et souhaitable, aujourd’hui confronté à des restrictions issues du dispositif de protection sanitaire déployé pour réduire la propagation de la pandémie du Coronavirus.
Comment justifier, en effet, qu’en cette période caniculaire et ensoleillée de l’année où la lumière du jour perdure jusqu’aux alentours de 21 heures et où de surcroît on attend des Marocains de sortir et de consommer, les plages soient fermées à partir de 18 heures ? Soit une heure à peine après la sortie des bureaux.
Comment expliquer que les restaurants et autres lieux de plaisance très malmenés par la crise du Coronavirus et par le confinement, soient sommés de fonctionner à mi-capacité tout en étant tenus de fermer boutique à 23 heures, en plein haute saison de l’été où ils réalisent l’essentiel de leur chiffre d’affaires annuel ? On a beau réfléchir à des arguments valables pour justifier ces mesures restrictives qui sont jugées absurdes par bon nombre de Marocains, mais on n’en trouve pas. Ce qui impose soit de les annuler, soit de les aménager pour une meilleure cohérence avec la réalité du terrain, soit carrément d’annuler l’heure d’été.
En dépit de quelques réserves maintes fois évoquées quant à l’efficacité réelle ou supposée de cette mesure et son impact sur la facture énergétique du pays, on peut dire que l’argument de la consommation électrique tient malgré tout la route. En revanche, pour ce qui est de la dynamisation de l’activité commerciale, le doute est plus que jamais permis. Notamment au vu des multiples contradictions d’ordre organisationnel auxquelles se heurte cet objectif légitime et souhaitable, aujourd’hui confronté à des restrictions issues du dispositif de protection sanitaire déployé pour réduire la propagation de la pandémie du Coronavirus.
Comment justifier, en effet, qu’en cette période caniculaire et ensoleillée de l’année où la lumière du jour perdure jusqu’aux alentours de 21 heures et où de surcroît on attend des Marocains de sortir et de consommer, les plages soient fermées à partir de 18 heures ? Soit une heure à peine après la sortie des bureaux.
Comment expliquer que les restaurants et autres lieux de plaisance très malmenés par la crise du Coronavirus et par le confinement, soient sommés de fonctionner à mi-capacité tout en étant tenus de fermer boutique à 23 heures, en plein haute saison de l’été où ils réalisent l’essentiel de leur chiffre d’affaires annuel ? On a beau réfléchir à des arguments valables pour justifier ces mesures restrictives qui sont jugées absurdes par bon nombre de Marocains, mais on n’en trouve pas. Ce qui impose soit de les annuler, soit de les aménager pour une meilleure cohérence avec la réalité du terrain, soit carrément d’annuler l’heure d’été.
Majd EL ATOUABI