En novembre 2020, la libération du passage frontalier d’El Guergarate des brigands séparatistes qui voulaient le transformer en une zone de tension permanente dans l’objectif d’obstruer les flux commerciaux et engranger, par la même, d’improbables victoires politiques et médiatiques, a engendré une réaction en chaine d’événements dont on n’a pas fini de comptabiliser les effets, souvent bénéfiques pour le Royaume.
Le plus marquant de ces événements fut sans nul doute la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara annoncée par Donald Trump au crépuscule de son mandat présidentiel qui a été certainement précipitée et arrachée, moyennant concessions, par une diplomatie marocaine impulsée par le Roi et qui voulait ériger la libération d’El Guergarate en tournant historique dans la gestion du lourd dossier du Sahara marocain.
A partir de ce moment charnière, les événements se sont précipités et les intentions, bonnes et mauvaises, des uns et des autres se sont précisées. On a ainsi vu des pseudos pays amis tapis, depuis longtemps, dans les zones grises d’une duplicité savamment entretenue, se révéler sous leurs vrais visages d’ennemis de notre intégrité territoriale. Nous avons aussi constaté la fidélité des vrais amis de la première heure dont certains ont fait fi de quelques nuages passagers pour nous réaffirmer leur soutien inconditionnel.
Dans ce maelström d’événements et d’effets qui se sont succédé à une vitesse inhabituelle en l’espace de quelques mois, la diplomatie marocaine a été soumise à un rythme infernal qu’elle a généralement su très bien gérer. Mais ce rythme et cet enchaînement d’événements ont également révélé au grand jour certaines failles de notre dispositif diplomatique.
Ces vulnérabilités auxquelles il importe de remédier, à travers un savant redéploiement des ressources et le comblement de certaines brèches béantes dans des postes et des Capitales stratégiques, nécessitent une correction d’urgence qui ne saurait et ne devrait tarder. Le calme actuel qui règne après le feuilleton en cours de la confrontation diplomatique avec l’Espagne et l’Allemagne est en effet trompeur, car il est peut-être annonciateur de futurs orages diplomatiques.
Le plus marquant de ces événements fut sans nul doute la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara annoncée par Donald Trump au crépuscule de son mandat présidentiel qui a été certainement précipitée et arrachée, moyennant concessions, par une diplomatie marocaine impulsée par le Roi et qui voulait ériger la libération d’El Guergarate en tournant historique dans la gestion du lourd dossier du Sahara marocain.
A partir de ce moment charnière, les événements se sont précipités et les intentions, bonnes et mauvaises, des uns et des autres se sont précisées. On a ainsi vu des pseudos pays amis tapis, depuis longtemps, dans les zones grises d’une duplicité savamment entretenue, se révéler sous leurs vrais visages d’ennemis de notre intégrité territoriale. Nous avons aussi constaté la fidélité des vrais amis de la première heure dont certains ont fait fi de quelques nuages passagers pour nous réaffirmer leur soutien inconditionnel.
Dans ce maelström d’événements et d’effets qui se sont succédé à une vitesse inhabituelle en l’espace de quelques mois, la diplomatie marocaine a été soumise à un rythme infernal qu’elle a généralement su très bien gérer. Mais ce rythme et cet enchaînement d’événements ont également révélé au grand jour certaines failles de notre dispositif diplomatique.
Ces vulnérabilités auxquelles il importe de remédier, à travers un savant redéploiement des ressources et le comblement de certaines brèches béantes dans des postes et des Capitales stratégiques, nécessitent une correction d’urgence qui ne saurait et ne devrait tarder. Le calme actuel qui règne après le feuilleton en cours de la confrontation diplomatique avec l’Espagne et l’Allemagne est en effet trompeur, car il est peut-être annonciateur de futurs orages diplomatiques.
Majd EL ATOUABI