Eclipsée par l’actualité saturée de la pandémie du Covid et des percées diplomatiques du Maroc, la question du rapatriement des familles d’anciens djihadistes marocains en Syrie et en Irak revient aux devants de la scène.
Preuve en est l’ordre du jour de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense nationale et des MRE, de la Chambre des Représentants, qui s’est tenue le 12 janvier. L’occasion pour les élus de tous bords d’écouter les doléances de ces familles meurtries et déchirées en vue d’étudier les modalités de leur rapatriement.
Bien que le scepticisme reste compréhensible quant au retour de ces familles égarées et happées par la nébuleuse terroriste, il n’empêche qu’il s’agit de Marocains dont il revient à l’Etat d’assurer leur protection, leur rapatriement et de prendre toutes les mesures qui s’imposent en vue de favoriser leur réinsertion dans le tissu social. Il est vrai que leur situation, comme celle d’ailleurs de leurs semblables porteurs d’autres nationalités, s’apparente à un casse-tête où la volonté sincère de rapatriement trébuche sur la crainte légitime d’éventuelles infiltrations. Mais force est de se fier à l’expertise de nos services de renseignement qui disposent du savoir-faire nécessaire à même de leur permettre de trier entre le bon et le mauvais grain.
Nul besoin en effet de rappeler l’expérience réussie de ces services à relever les défis posés par la radicalisation et le terrorisme, à l’intérieur comme à l’extérieur des territoires du Royaume. Sans oublier l’efficacité de notre environnement judiciaire, religieux et associatif en matière de déradicalisation, qui est saluée partout dans le monde comme un modèle à suivre.
Abandonner ces familles dans des zones de guerre, où le désengagement des forces occidentales, couplé à la fragmentation de plusieurs pays de la région, leur imposera de vivre dans des conditions précaires et déplorables. Ce qui risque de repousser ces Marocains en voie de rédemption dans les bras d’un «Daech» en résurgence ou d’autres organisations terroristes. Car, en fin de compte, l’extrémisme se nourrit de l’exclusion !
Preuve en est l’ordre du jour de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense nationale et des MRE, de la Chambre des Représentants, qui s’est tenue le 12 janvier. L’occasion pour les élus de tous bords d’écouter les doléances de ces familles meurtries et déchirées en vue d’étudier les modalités de leur rapatriement.
Bien que le scepticisme reste compréhensible quant au retour de ces familles égarées et happées par la nébuleuse terroriste, il n’empêche qu’il s’agit de Marocains dont il revient à l’Etat d’assurer leur protection, leur rapatriement et de prendre toutes les mesures qui s’imposent en vue de favoriser leur réinsertion dans le tissu social. Il est vrai que leur situation, comme celle d’ailleurs de leurs semblables porteurs d’autres nationalités, s’apparente à un casse-tête où la volonté sincère de rapatriement trébuche sur la crainte légitime d’éventuelles infiltrations. Mais force est de se fier à l’expertise de nos services de renseignement qui disposent du savoir-faire nécessaire à même de leur permettre de trier entre le bon et le mauvais grain.
Nul besoin en effet de rappeler l’expérience réussie de ces services à relever les défis posés par la radicalisation et le terrorisme, à l’intérieur comme à l’extérieur des territoires du Royaume. Sans oublier l’efficacité de notre environnement judiciaire, religieux et associatif en matière de déradicalisation, qui est saluée partout dans le monde comme un modèle à suivre.
Abandonner ces familles dans des zones de guerre, où le désengagement des forces occidentales, couplé à la fragmentation de plusieurs pays de la région, leur imposera de vivre dans des conditions précaires et déplorables. Ce qui risque de repousser ces Marocains en voie de rédemption dans les bras d’un «Daech» en résurgence ou d’autres organisations terroristes. Car, en fin de compte, l’extrémisme se nourrit de l’exclusion !
Saâd JAFRI