Nul besoin d’argumenter que le monde rural au Maroc vit depuis de longues années dans la précarité, et ce, du fait qu’il cumule d’énormes déficits au niveau des revenus, du développement humain et de l’emploi. L’avènement de la crise sanitaire n’a fait qu’enfoncer le clou davantage. Au niveau de l’emploi, pas moins de 185.000 personnes ont rejoint les rangs des chômeurs du milieu rural et encore une fois, ce sont les jeunes qui sont les plus grandes victimes de cet état des lieux déplorable. Peu diplômés et peu dotés en capital économique, ces derniers ont perdu toute confiance dans le système actuel et la double relégation, matérielle et symbolique, qu’ils subissent, accentue leur malaise et érode le peu d’espoir dont ils disposent toujours. C’est pour remédier à ce fléau que le Souverain a souligné dans son Discours à l’occasion de la nouvelle année parlementaire, que le rôle de la nouvelle stratégie agricole et non seulement de poursuivre la politique de valorisation de la production dans ce secteur mais encore d’assurer le développement du monde rural et l’insertion professionnelle de ses jeunes.
Le volume des investissements attendus dans le cadre de ce nouveau projet pourrait générer une valeur ajoutée équivalente à deux points de PIB, ainsi le gouvernement doit faire preuve d’une vigilance opiniâtre et d’un engagement résolu, pour pouvoir réussir ce grand chantier tant attendu par la population rurale. Par ailleurs, poser les rails pour assurer le principe de l’équité dans ce milieu délaissé est également de mise, car depuis le lancement du Plan Maroc Vert, bon nombre de ruraux ont vu leur pouvoir d’achat s’améliorer. Mais de quelle catégorie parlet-on ? Le petit Fellah qui vit au jour le jour, ou bien les grands agriculteurs qui possèdent des fermes à perte de vue…
Le volume des investissements attendus dans le cadre de ce nouveau projet pourrait générer une valeur ajoutée équivalente à deux points de PIB, ainsi le gouvernement doit faire preuve d’une vigilance opiniâtre et d’un engagement résolu, pour pouvoir réussir ce grand chantier tant attendu par la population rurale. Par ailleurs, poser les rails pour assurer le principe de l’équité dans ce milieu délaissé est également de mise, car depuis le lancement du Plan Maroc Vert, bon nombre de ruraux ont vu leur pouvoir d’achat s’améliorer. Mais de quelle catégorie parlet-on ? Le petit Fellah qui vit au jour le jour, ou bien les grands agriculteurs qui possèdent des fermes à perte de vue…
Saâd JAFRI