La saison estivale était supposée être calme. Des actualités un peu chaudes avec les élections générales à l’horizon, des sujets magazines à la Une des journaux et la crise sanitaire marquant une sorte de pause suite à la campagne de vaccination qui avançait bien. Mais le variant Delta - hautement plus féroce que la souche classique - en a décidé autrement.
Depuis le début du mois de juillet, le Maroc est pris de court par une 4ème vague de la pandémie, portée par ce variant qui affaiblit la force et l’efficacité des vaccins et dont le traitement requiert une hospitalisation doublement plus intense que l’Alpha, mettant plus de pression sur le système de santé déjà ravagé par un an et demi de mise à l’épreuve. Les maux de cette pression se font largement ressentir à Casablanca et Marrakech où les lits de réanimation sont presque saturés.
Même son de cloche au niveau de Tanger où le taux d’occupation des services de soins intensifs dépasse les 54%, semant la panique au sein du corps médical, dont certains membres appellent la tutelle à intervenir en urgence pour mettre fin à ce scénario effroyable.
Dans la foulée de cet épisode épidémiologique alarmant, il ne faut pas s’étonner de voir les Marocains s’interroger sur la Toile sur les responsables à blâmer pour cette crise : est-ce le gouvernement qui, après un an et demi de pandémie, n’a pas su anticiper une telle recrudescence, en mettant à disposition plus de lits de réanimation ? Est-ce les citoyens qui ont complètement abandonné les gestes barrières ces derniers mois ? Est-ce les autorités publiques qui n’ont pas suffisamment fait respecter les mesures restrictives ? Est-ce les antivax qui ralentissent la campagne de vaccination, et dont ceux qui sont tombés malades envahissent les services de soins intensifs ?
Des questions rhétoriques qui révèlent dans un premier temps que la responsabilité est partagée et que la fédération des efforts est une condition sine qua non pour sortir de la crise. Nos valeurs de civisme et de patriotisme sont donc à l’épreuve.
Depuis le début du mois de juillet, le Maroc est pris de court par une 4ème vague de la pandémie, portée par ce variant qui affaiblit la force et l’efficacité des vaccins et dont le traitement requiert une hospitalisation doublement plus intense que l’Alpha, mettant plus de pression sur le système de santé déjà ravagé par un an et demi de mise à l’épreuve. Les maux de cette pression se font largement ressentir à Casablanca et Marrakech où les lits de réanimation sont presque saturés.
Même son de cloche au niveau de Tanger où le taux d’occupation des services de soins intensifs dépasse les 54%, semant la panique au sein du corps médical, dont certains membres appellent la tutelle à intervenir en urgence pour mettre fin à ce scénario effroyable.
Dans la foulée de cet épisode épidémiologique alarmant, il ne faut pas s’étonner de voir les Marocains s’interroger sur la Toile sur les responsables à blâmer pour cette crise : est-ce le gouvernement qui, après un an et demi de pandémie, n’a pas su anticiper une telle recrudescence, en mettant à disposition plus de lits de réanimation ? Est-ce les citoyens qui ont complètement abandonné les gestes barrières ces derniers mois ? Est-ce les autorités publiques qui n’ont pas suffisamment fait respecter les mesures restrictives ? Est-ce les antivax qui ralentissent la campagne de vaccination, et dont ceux qui sont tombés malades envahissent les services de soins intensifs ?
Des questions rhétoriques qui révèlent dans un premier temps que la responsabilité est partagée et que la fédération des efforts est une condition sine qua non pour sortir de la crise. Nos valeurs de civisme et de patriotisme sont donc à l’épreuve.
Saâd Jafri