Pour Monsieur tout-le-monde, la différence entre un taux de 1,1% et 1,7% est souvent jugée insignifiante. Or, quand il s’agit du taux de croissance d’un pays comme le Maroc, c’est des dizaines de milliards de dirhams d’écart qui sont en jeu. C’est pour cette même raison que les prévisions économiques très disparates des différentes agences et institutions nationales et internationales font couler beaucoup d’encre.
Ce qui est certain, c’est que la guerre en Ukraine couplée à la volatilité des marchés, sans oublier les récents durcissements des mesures restrictives en Chine - qui très certainement chambouleront davantage les chaînes d’approvisionnement - aura un impact sur la croissance mondiale, poussant la Banque Mondiale, le FMI, BAM et le gouvernement à revoir leurs prévisions à la baisse. Maintenant, reste à savoir s’il faut se fier au 1,1% avancé par les agences onusiennes, aux 1,5% - 1,7% annoncés, lundi, par le Chef de l’Exécutif, ou encore au 0,7% dressé par la Banque Centrale.
Les estimations de cette dernière n’ont pas tenu compte des pluies qu’a connues le Royaume durant ces dernières semaines, qui auraient des effets significatifs sur les cultures printanières, augmentant ainsi la valeur ajoutée du PIB agricole.
Il faudrait donc s’attendre à une mise à jour de BAM très prochainement. Néanmoins, malgré les dernières précipitations, le déficit pluviométrique est toujours d’actualité, ce qui devrait peser sur la campagne agricole actuelle, causant une baisse de la récolte céréalière, alors que la Loi des Finances 2022 tablait sur 80 millions de quintaux. D’où les prévisions de l’Exécutif qui, pour l’instant, convergent avec les résultats du premier trimestre de l’année courante publiés par le HCP.
Somme toute, les indicateurs précités démontrent de manière limpide la gravité de la situation et la première victime de la conjoncture serait, une fois de plus, la classe moyenne. D’où la nécessité de réfléchir à des solutions concrètes capables de réduire la charge sur la vie quotidienne des ménages, au-delà des subventions directes puisées dans le Budget de l’Etat.
Ce qui est certain, c’est que la guerre en Ukraine couplée à la volatilité des marchés, sans oublier les récents durcissements des mesures restrictives en Chine - qui très certainement chambouleront davantage les chaînes d’approvisionnement - aura un impact sur la croissance mondiale, poussant la Banque Mondiale, le FMI, BAM et le gouvernement à revoir leurs prévisions à la baisse. Maintenant, reste à savoir s’il faut se fier au 1,1% avancé par les agences onusiennes, aux 1,5% - 1,7% annoncés, lundi, par le Chef de l’Exécutif, ou encore au 0,7% dressé par la Banque Centrale.
Les estimations de cette dernière n’ont pas tenu compte des pluies qu’a connues le Royaume durant ces dernières semaines, qui auraient des effets significatifs sur les cultures printanières, augmentant ainsi la valeur ajoutée du PIB agricole.
Il faudrait donc s’attendre à une mise à jour de BAM très prochainement. Néanmoins, malgré les dernières précipitations, le déficit pluviométrique est toujours d’actualité, ce qui devrait peser sur la campagne agricole actuelle, causant une baisse de la récolte céréalière, alors que la Loi des Finances 2022 tablait sur 80 millions de quintaux. D’où les prévisions de l’Exécutif qui, pour l’instant, convergent avec les résultats du premier trimestre de l’année courante publiés par le HCP.
Somme toute, les indicateurs précités démontrent de manière limpide la gravité de la situation et la première victime de la conjoncture serait, une fois de plus, la classe moyenne. D’où la nécessité de réfléchir à des solutions concrètes capables de réduire la charge sur la vie quotidienne des ménages, au-delà des subventions directes puisées dans le Budget de l’Etat.
Saâd JAFRI