Au lendemain du très remarqué exposé de Jouahri sur l’investissement et au comble de l’ambiance sociale irrespirable générée par les effets conjugués de la crise du Covid et de la sécheresse sur l’économie nationale et le coût de la vie, deux communiqués porteurs de grands espoirs sont venus de la résidence royale de Bouznika.
Le premier, consacré aux effets de la sécheresse, annonce le lancement d’une batterie de mesures de soutien à même d’atténuer l’impact de ce phénomène naturel sur les agriculteurs, les éleveurs et le monde rural en général. Le deuxième, axé justement sur l’investissement dont le vénérable Wali de Bank Al-Maghrib venait de déplorer l’inefficience en matière de création de richesses et d’emplois, donne le coup d’envoi d’une nouvelle charte compétitive de l’investissement.
En droite ligne avec «l’esprit et l’ambition du Nouveau Modèle de Développement»,la nouvelle charte qui sera également dotée d’un certain nombre de mécanismes de soutien a pour objectifs : «la création d’emploi, la promotion d’un développement équitable des territoires et la priorisation des secteurs porteurs pour l’économie nationale». Tout en appelant à davantage d’engagement du secteur privé dans l’effort global d’investissement en vue d’y porter sa contribution à deux tiers d’ici 2035, au lieu d’un tiers seulement actuellement, le communiqué du Cabinet royal souligne les encouragements adressés par le Souverain au gouvernement pour le travail réalisé.
Il en ressort que SM le Roi maintient et conforte sa confiance dans cette équipe gouvernementale issue des urnes et qui vient à peine de boucler ses cent premiers jours de travail, mais qu’une grogne populaire, certes compréhensible tout en étant franchement surjouée ou carrément téléguidée, notamment sur les réseaux sociaux, n’a eu de cesse de décrier durant les dernières semaines, alors même que nul n’ignore qu’elle a été constituée dans le tumulte d’une crise mondiale historique qui la met face à des défis inédits dans les annales de la gouvernance marocaine.
Pour rester digne de cette confiance Royale, et regagner celle de la rue, le gouvernement Akhannouch est appelé à se pencher sur les raisons profondes et intrinsèques qui empêchent l’éclosion d’un écosystème favorable à l’investissement privé, incluant le financement, la fiscalité, la justice et la formation.
En attendant, on retient surtout des deux communiqués du Cabinet royal que face à autant d’adversité, le Maroc, au lieu de se replier dans les affres de l’austérité et d’encaisser les coups de cette crise, a choisi cette fois-ci une posture offensive et proactive basée sur l’action.
Le premier, consacré aux effets de la sécheresse, annonce le lancement d’une batterie de mesures de soutien à même d’atténuer l’impact de ce phénomène naturel sur les agriculteurs, les éleveurs et le monde rural en général. Le deuxième, axé justement sur l’investissement dont le vénérable Wali de Bank Al-Maghrib venait de déplorer l’inefficience en matière de création de richesses et d’emplois, donne le coup d’envoi d’une nouvelle charte compétitive de l’investissement.
En droite ligne avec «l’esprit et l’ambition du Nouveau Modèle de Développement»,la nouvelle charte qui sera également dotée d’un certain nombre de mécanismes de soutien a pour objectifs : «la création d’emploi, la promotion d’un développement équitable des territoires et la priorisation des secteurs porteurs pour l’économie nationale». Tout en appelant à davantage d’engagement du secteur privé dans l’effort global d’investissement en vue d’y porter sa contribution à deux tiers d’ici 2035, au lieu d’un tiers seulement actuellement, le communiqué du Cabinet royal souligne les encouragements adressés par le Souverain au gouvernement pour le travail réalisé.
Il en ressort que SM le Roi maintient et conforte sa confiance dans cette équipe gouvernementale issue des urnes et qui vient à peine de boucler ses cent premiers jours de travail, mais qu’une grogne populaire, certes compréhensible tout en étant franchement surjouée ou carrément téléguidée, notamment sur les réseaux sociaux, n’a eu de cesse de décrier durant les dernières semaines, alors même que nul n’ignore qu’elle a été constituée dans le tumulte d’une crise mondiale historique qui la met face à des défis inédits dans les annales de la gouvernance marocaine.
Pour rester digne de cette confiance Royale, et regagner celle de la rue, le gouvernement Akhannouch est appelé à se pencher sur les raisons profondes et intrinsèques qui empêchent l’éclosion d’un écosystème favorable à l’investissement privé, incluant le financement, la fiscalité, la justice et la formation.
En attendant, on retient surtout des deux communiqués du Cabinet royal que face à autant d’adversité, le Maroc, au lieu de se replier dans les affres de l’austérité et d’encaisser les coups de cette crise, a choisi cette fois-ci une posture offensive et proactive basée sur l’action.
Majd EL ATOUABI