L’éternelle rivalité entre Rabat et Casablanca prend une tournure imprévue et pour le moins cocasse en ces temps de Covid. La capitale administrative, reléguée pendant des décennies au rang de ville-dortoir dans l’imaginaire casablancais, est en passe de prendre sa revanche grâce au Coronavirus et son corollaire, les mesures de restrictions sanitaires imposées de part et d’autre du Royaume. Des mesures qui auraient été durcies depuis dimanche, mettant fin aux pérégrinations de certains casablancais dans la capitale administrative.
Casablanca, ville vivante et palpitante, berceau d’une population frondeuse et sorteuse, se trouve en effet depuis trois mois sous le carcan d’un couvre-feu aux allures de semi-confinement. Et ses enfants qui toisaient jadis Rabat de haut, pour son ambiance provinciale à la limite de la ringardise, ne rechignaient plus d’y venir pour rallonger leurs soirées raccourcies par la tronçonneuse d’un couvre-feu implacable. Qui l’eut cru ?
Et dans son infinie «Seumitude», Rabat, en belle revancharde qu’elle est, s’est parée de ses plus beaux atours comme pour rajouter au sentiment d’agacement qu’elle inflige à ses infortunés visiteurs casablancais. Trémie flambant neuve à son entrée Sud qui accueille les véhicules casablancais, effets de lumière et traitement paysager de ses grandes artères élargies et proprement immaculées, présence policière efficace, mais discrète, et verdure à revendre… tels sont les arguments que Rabat assène aux casablancais qui parviennent à échapper aux filets d’un dispositif de contrôle de circulation durci durant les dernières 48 heures.
Pour le reste, l’essentiel, à savoir les restaurants et coins branchés dont raffolent nos amis casablancais, le tableau, il faut le reconnaître, est moins reluisant. Une poignée de restaurants, plus ou moins hype et sous-fréquentés en cours de semaine, se partagent la studieuse et traditionnellement calme et ennuyeuse nuit rbatie. Comme quoi, nul n’est parfait… même pas la belle et douce «Ville lumières».
Casablanca, ville vivante et palpitante, berceau d’une population frondeuse et sorteuse, se trouve en effet depuis trois mois sous le carcan d’un couvre-feu aux allures de semi-confinement. Et ses enfants qui toisaient jadis Rabat de haut, pour son ambiance provinciale à la limite de la ringardise, ne rechignaient plus d’y venir pour rallonger leurs soirées raccourcies par la tronçonneuse d’un couvre-feu implacable. Qui l’eut cru ?
Et dans son infinie «Seumitude», Rabat, en belle revancharde qu’elle est, s’est parée de ses plus beaux atours comme pour rajouter au sentiment d’agacement qu’elle inflige à ses infortunés visiteurs casablancais. Trémie flambant neuve à son entrée Sud qui accueille les véhicules casablancais, effets de lumière et traitement paysager de ses grandes artères élargies et proprement immaculées, présence policière efficace, mais discrète, et verdure à revendre… tels sont les arguments que Rabat assène aux casablancais qui parviennent à échapper aux filets d’un dispositif de contrôle de circulation durci durant les dernières 48 heures.
Pour le reste, l’essentiel, à savoir les restaurants et coins branchés dont raffolent nos amis casablancais, le tableau, il faut le reconnaître, est moins reluisant. Une poignée de restaurants, plus ou moins hype et sous-fréquentés en cours de semaine, se partagent la studieuse et traditionnellement calme et ennuyeuse nuit rbatie. Comme quoi, nul n’est parfait… même pas la belle et douce «Ville lumières».
Anass MACHLOUKH