Alors que les deux tiers de la saison hivernale se sont écoulés, avec un ciel trop peu généreux et un contexte international perturbé par la persistance des goulots d’étranglement dans les chaînes d’approvisionnement, les pressions inflationnistes, sans oublier les tensions géopolitiques en Europe de l’Est, il faut dire que la conjoncture est délicate et que l’année 2022 fait un départ boiteux. Dans des situations pareilles, la sincérité s’impose et les éléments de langage méticuleusement choisis par les experts en communication n’ont plus de place… Comme dirait un bon vieux dicton marocain : «9asse7 hssen men Kedab» (Mieux vaut la sincérité du piment que l’hypocrisie du sucre).
C’est l’exercice auquel se sont livrés les leaders des trois partis de la majorité gouvernementale, réunis mardi, dans le cadre de la concertation établie par la Charte de la majorité, pour trouver des solutions palpables à la hausse des prix, la sécheresse, le stress hydrique, les problèmes d’approvisionnement à l’international… qui ravagent le pouvoir d’achat de la population. Sans langue de bois et sans concession, l’Exécutif a reconnu que la situation est sinistrée et que le désarroi des citoyens est justifié, s’engageant à ne ménager aucun effort pour apaiser le quotidien du Marocain lambda.
L’honnêteté implique également de dire que la mission ne sera pas du gâteau et qu’elle risque d’être partiellement accomplie, car, comme l’ont bien souligné les chefs du trio gouvernemental, les problèmes auxquels fait face le Royaume sont hérités des politiques défaillantes accumulées depuis plusieurs années. Et les cartes dont disposait l’Etat - dont les trésoreries pleines viennent en tête de liste - sont aujourd’hui épuisées, faisant de l’innovation en matière de gouvernance un point vital requis.
Les défis sont donc de taille, mais l’approche et le positionnement « sincères » adoptés par la majorité prêtent à l’optimisme. Rappelez-vous, chers lecteurs, que durant la campagne électorale, le patron de l’Istiqlal avait plaidé : « Ecouter les doléances, personnaliser les réponses, reconquérir la confiance avec des actions et un discours basés sur la sincérité, la sincérité et encore la sincérité ». Aujourd’hui, nous avons témoigné de l’exemple le plus saillant.
C’est l’exercice auquel se sont livrés les leaders des trois partis de la majorité gouvernementale, réunis mardi, dans le cadre de la concertation établie par la Charte de la majorité, pour trouver des solutions palpables à la hausse des prix, la sécheresse, le stress hydrique, les problèmes d’approvisionnement à l’international… qui ravagent le pouvoir d’achat de la population. Sans langue de bois et sans concession, l’Exécutif a reconnu que la situation est sinistrée et que le désarroi des citoyens est justifié, s’engageant à ne ménager aucun effort pour apaiser le quotidien du Marocain lambda.
L’honnêteté implique également de dire que la mission ne sera pas du gâteau et qu’elle risque d’être partiellement accomplie, car, comme l’ont bien souligné les chefs du trio gouvernemental, les problèmes auxquels fait face le Royaume sont hérités des politiques défaillantes accumulées depuis plusieurs années. Et les cartes dont disposait l’Etat - dont les trésoreries pleines viennent en tête de liste - sont aujourd’hui épuisées, faisant de l’innovation en matière de gouvernance un point vital requis.
Les défis sont donc de taille, mais l’approche et le positionnement « sincères » adoptés par la majorité prêtent à l’optimisme. Rappelez-vous, chers lecteurs, que durant la campagne électorale, le patron de l’Istiqlal avait plaidé : « Ecouter les doléances, personnaliser les réponses, reconquérir la confiance avec des actions et un discours basés sur la sincérité, la sincérité et encore la sincérité ». Aujourd’hui, nous avons témoigné de l’exemple le plus saillant.
Anass MACHLOUKH