Pas moins de 430.000 postes détruits en 2020, contre 160.000 créations d’emplois lors de la même période. Les chiffres dévoilés par la récente note de conjoncture du HCP font froid dans le dos ! Le taux de chômage s’est ainsi établi à 11,9%, frappant majoritairement les jeunes et les hauts diplômés, et ce, au moment où les ménages misaient gros sur une reprise post-confinement.
Un état des lieux alarmant que le gouvernement impute à l’effet conjugué de la sécheresse et de la pandémie, mais qui s’inscrit en réalité dans la suite logique d’une tendance baissière de l’employabilité qui a commencé bien avant l’ère du Covid, puisqu’entre les troisièmes trimestres de 2018 et 2019, le pays avait déjà enregistré une perte de l’ordre de plus de 200.000 postes. Et tout augure que cette tendance perdurera en l’année 2021 marquée du fer blanc d’une austérité maquillée en politique de relance.
La formule optimale pour la relance est pourtant simple et repose principalement sur la confiance des entreprises plus que jamais échaudées par cette ambiance d’austérité. Pour y pallier, il faut leur garantir des moyens de production à prix compétitif, de sorte à leur donner un avantage dans un marché dominé par les produits d’importation.
Il s’agit également de soutenir les entreprises nationales sur le plan fiscal de manière à ériger le made in Morocco en pivot de la relance post-Covid, car seule la création de richesse est à même de dynamiser le marché actuellement moribond du travail.
L’absence de mesures fiscales pour la promotion de l’emploi, notamment en faveur des secteurs à fort potentiel de recrutement, ne peut qu’inquiéter, comme en atteste l’étrange exclusion du tourisme et des métiers de l’export des dispositifs incitatifs de la Loi de finances 2021.
Un état des lieux alarmant que le gouvernement impute à l’effet conjugué de la sécheresse et de la pandémie, mais qui s’inscrit en réalité dans la suite logique d’une tendance baissière de l’employabilité qui a commencé bien avant l’ère du Covid, puisqu’entre les troisièmes trimestres de 2018 et 2019, le pays avait déjà enregistré une perte de l’ordre de plus de 200.000 postes. Et tout augure que cette tendance perdurera en l’année 2021 marquée du fer blanc d’une austérité maquillée en politique de relance.
La formule optimale pour la relance est pourtant simple et repose principalement sur la confiance des entreprises plus que jamais échaudées par cette ambiance d’austérité. Pour y pallier, il faut leur garantir des moyens de production à prix compétitif, de sorte à leur donner un avantage dans un marché dominé par les produits d’importation.
Il s’agit également de soutenir les entreprises nationales sur le plan fiscal de manière à ériger le made in Morocco en pivot de la relance post-Covid, car seule la création de richesse est à même de dynamiser le marché actuellement moribond du travail.
L’absence de mesures fiscales pour la promotion de l’emploi, notamment en faveur des secteurs à fort potentiel de recrutement, ne peut qu’inquiéter, comme en atteste l’étrange exclusion du tourisme et des métiers de l’export des dispositifs incitatifs de la Loi de finances 2021.
Amine ATER
