A l’exception de quatre provinces et préfectures toujours aux prises avec la pandémie et qui ne manqueront pas de rejoindre, bientôt, le peloton des villes et régions relativement libérées du Covid-19, nous nous apprêtons tous à sortir d’une période qui restera gravée dans les livres d’Histoire comme l’un des épisodes les plus énigmatiques et les plus troublants des temps modernes.
Sur une durée d’un trimestre plein, tout ou presque s’est arrêté dans notre pays et des millions de Marocains se sont astreints à une discipline de fer, consentant à se cloîtrer chez eux au prix d’énormes sacrifices psychologiques, sociologiques et économiques.
Maintenant que nous commençons à entrevoir le bout du tunnel, une analyse de l’expérience traversée s’impose en vue de dresser un bilan circonstancié des nombreux motifs de satisfaction et de déception qui ont émaillé cette épreuve.
Nous avons été bons sur beaucoup de choses, mais nous avons également été très mauvais sur d’autres choses. Dans l’un comme dans l’autre cas, les enseignements sont aussi nombreux que précieux.
Mais, de grâce, abstenons-nous de toute chasse aux sorcières, car même si beaucoup de fautes ont été commises, elles l’ont souvent été en raison du caractère inédit de cette crise face à laquelle toutes les nations de la terre semblaient désarmées. Le seul objectif de ce travail de mémoire étant le fabuleux retour sur expérience qui pourrait s’en dégager.
Car, au final, il n’y a nul traître à traquer, de collabo à lyncher ou de malfrats à sanctionner, mais seulement et uniquement des milliers de leçons et d’enseignements à tirer et autant de recadrages à opérer, pour éviter de rééditer les mêmes erreurs et les mêmes errements lors des prochains épisodes pandémiques.
N’oublions pas en effet que le Coronavirus n’a pas été vaincu, mais qu’il a simplement battu en retraite, en attendant un éventuel et non souhaitable nouvel assaut.
Sur une durée d’un trimestre plein, tout ou presque s’est arrêté dans notre pays et des millions de Marocains se sont astreints à une discipline de fer, consentant à se cloîtrer chez eux au prix d’énormes sacrifices psychologiques, sociologiques et économiques.
Maintenant que nous commençons à entrevoir le bout du tunnel, une analyse de l’expérience traversée s’impose en vue de dresser un bilan circonstancié des nombreux motifs de satisfaction et de déception qui ont émaillé cette épreuve.
Nous avons été bons sur beaucoup de choses, mais nous avons également été très mauvais sur d’autres choses. Dans l’un comme dans l’autre cas, les enseignements sont aussi nombreux que précieux.
Mais, de grâce, abstenons-nous de toute chasse aux sorcières, car même si beaucoup de fautes ont été commises, elles l’ont souvent été en raison du caractère inédit de cette crise face à laquelle toutes les nations de la terre semblaient désarmées. Le seul objectif de ce travail de mémoire étant le fabuleux retour sur expérience qui pourrait s’en dégager.
Car, au final, il n’y a nul traître à traquer, de collabo à lyncher ou de malfrats à sanctionner, mais seulement et uniquement des milliers de leçons et d’enseignements à tirer et autant de recadrages à opérer, pour éviter de rééditer les mêmes erreurs et les mêmes errements lors des prochains épisodes pandémiques.
N’oublions pas en effet que le Coronavirus n’a pas été vaincu, mais qu’il a simplement battu en retraite, en attendant un éventuel et non souhaitable nouvel assaut.
Majd EL ATOUABI