Même les plus libéraux d’entre nous concèdent désormais que la Covid-19 a démoli l’illusion d’une « mondialisation heureuse ». L’impératif de la souveraineté économique n’est plus objet de doute, d’où l’urgence de se doter des moyens nécessaires pour parvenir à cette fin hautement ambitieuse et surtout vitale. C’est ainsi que le Royaume s’est fixé l’objectif de consolider son tissu industriel et commercial, faisant du « Made In Morocco » une pierre angulaire de son Nouveau Modèle de Développement.
Les exemples d’autosuffisance dont a fait preuve l’industrie nationale durant la pandémie en réorientant moult unités de production vers la fabrication de masques sanitaires, de respirateurs, de gel hydroalcoolique, etc., constituent la preuve insigne de la capacité d’adaptation du tissu économique national et de la potentialité riche de la production locale. Après cette modeste success story, le Royaume est désormais déterminé à aller jusqu’au bout. En témoigne actuellement le consensus général autour de cette idée.
D’ailleurs, «Consommer local» est devenu une conviction citoyenne, comme le montre l’étude d’Imperium qui nous dit que 50% des Marocains s’intéressent au label « Made In Morocco » pendant leurs courses et affirme que 72% y font confiance. Ce résultat corrobore les conclusions du Nouveau Modèle de Développement qui appelle à faire de ce label marocain un marqueur de qualité.
Ceci dit, les gens sont prêts à acheter «marocain », mais avec le prérequis d’un rapport qualité/prix raisonnable. D’où l’importance d’accompagner les entreprises marocaines dans leur quête de compétitivité. Le travail est d’ores et déjà entamé, mais les résultats ne sauraient se faire sentir à court terme.
L’engagement de l’Etat de passer d’un modèle de gouvernance basé sur un libéralisme effréné vers un souverainisme modéré est un bon début. La révision des accords de libre-échange avec plusieurs pays où le Royaume est terriblement déficitaire, la politique fiscale en faveur du TPME et le chantier de substitution à l’importation, s’avèrent d’emblée prometteurs. Compte tenu de la conscience populaire, le prochain gouvernement doit maintenir le cap, d’autant plus que tout reste à faire….
Le Parti de l’Istiqlal, pilier important dans le nouvel Exécutif, demeure intimement attaché au principe de la préférence nationale, un principe qui arrange aussi bien le consommateur que nos entreprises. Enfin, tout porte à croire que l’époque du libéralisme débridé touche à sa fin.
Les exemples d’autosuffisance dont a fait preuve l’industrie nationale durant la pandémie en réorientant moult unités de production vers la fabrication de masques sanitaires, de respirateurs, de gel hydroalcoolique, etc., constituent la preuve insigne de la capacité d’adaptation du tissu économique national et de la potentialité riche de la production locale. Après cette modeste success story, le Royaume est désormais déterminé à aller jusqu’au bout. En témoigne actuellement le consensus général autour de cette idée.
D’ailleurs, «Consommer local» est devenu une conviction citoyenne, comme le montre l’étude d’Imperium qui nous dit que 50% des Marocains s’intéressent au label « Made In Morocco » pendant leurs courses et affirme que 72% y font confiance. Ce résultat corrobore les conclusions du Nouveau Modèle de Développement qui appelle à faire de ce label marocain un marqueur de qualité.
Ceci dit, les gens sont prêts à acheter «marocain », mais avec le prérequis d’un rapport qualité/prix raisonnable. D’où l’importance d’accompagner les entreprises marocaines dans leur quête de compétitivité. Le travail est d’ores et déjà entamé, mais les résultats ne sauraient se faire sentir à court terme.
L’engagement de l’Etat de passer d’un modèle de gouvernance basé sur un libéralisme effréné vers un souverainisme modéré est un bon début. La révision des accords de libre-échange avec plusieurs pays où le Royaume est terriblement déficitaire, la politique fiscale en faveur du TPME et le chantier de substitution à l’importation, s’avèrent d’emblée prometteurs. Compte tenu de la conscience populaire, le prochain gouvernement doit maintenir le cap, d’autant plus que tout reste à faire….
Le Parti de l’Istiqlal, pilier important dans le nouvel Exécutif, demeure intimement attaché au principe de la préférence nationale, un principe qui arrange aussi bien le consommateur que nos entreprises. Enfin, tout porte à croire que l’époque du libéralisme débridé touche à sa fin.
Anass MACHLOUKH