L’officialisation par l’Exécutif de l’adoption d’une troisième dose a relancé le débat et les interrogations citoyennes sur la campagne de vaccination. Le démarrage le 04 octobre de l’administration de la troisième dose pour les frontliners et les seniors, la seule catégorie ayant reçu les deux doses depuis au moins 6 mois, s’inscrit dans une tendance mondiale qui vise à répondre à la multiplication des variants qui mettent le doute sur l’éventualité d’une immunité collective imminente.
Fort d’un taux de couverture de plus de 70%, l’effort de vaccination contre le Covid faisait l’unanimité. Mais avec le reboot de la campagne de vaccination, le discours antivax reprend de plus belle, alimenté par des images en provenance des quatre coins du monde de manifestations contre l’adoption du passeport vaccinal, ou encore l’annonce récente par des pays comme le Danemark et le Portugal de la levée de l’ensemble des restrictions liées à la pandémie du Covid.
L’adoption de la 3ème dose a également suscité des interrogations sur le mix de doses qui sera administré. La catégorie concernée par cette opération a été, rappelons-le, vaccinée avec de l’AstraZeneca, une marque qui n’est aujourd’hui plus disponible dans les stocks de la Santé depuis des mois, ces derniers devant vraisemblablement recevoir d’ici peu du Sinopharm ou du Pfizer.
La question de la reconnaissance de tel ou tel vaccin par des pays européens ou d’Amérique du Nord suscite également l’appréhension des Marocains qui cherchent déjà à savoir s’ils pourront choisir la marque qu’ils vont se faire inoculer en troisième dose. D’autres craignent le déclenchement d’un cycle perpétuel de vaccination avec des rappels annuels, voire semestriels, renforcé par l’adoption prochaine d’un passeport vaccinal.
Ce qui est sûr, c’est que la réussite de cette nouvelle campagne de vaccination sera tributaire d’un renforcement, voire d’un renouvellement, de l’effort de communication vis-àvis d’une opinion publique sur la défensive, surtout avec la prolifération des théories complotistes.
Fort d’un taux de couverture de plus de 70%, l’effort de vaccination contre le Covid faisait l’unanimité. Mais avec le reboot de la campagne de vaccination, le discours antivax reprend de plus belle, alimenté par des images en provenance des quatre coins du monde de manifestations contre l’adoption du passeport vaccinal, ou encore l’annonce récente par des pays comme le Danemark et le Portugal de la levée de l’ensemble des restrictions liées à la pandémie du Covid.
L’adoption de la 3ème dose a également suscité des interrogations sur le mix de doses qui sera administré. La catégorie concernée par cette opération a été, rappelons-le, vaccinée avec de l’AstraZeneca, une marque qui n’est aujourd’hui plus disponible dans les stocks de la Santé depuis des mois, ces derniers devant vraisemblablement recevoir d’ici peu du Sinopharm ou du Pfizer.
La question de la reconnaissance de tel ou tel vaccin par des pays européens ou d’Amérique du Nord suscite également l’appréhension des Marocains qui cherchent déjà à savoir s’ils pourront choisir la marque qu’ils vont se faire inoculer en troisième dose. D’autres craignent le déclenchement d’un cycle perpétuel de vaccination avec des rappels annuels, voire semestriels, renforcé par l’adoption prochaine d’un passeport vaccinal.
Ce qui est sûr, c’est que la réussite de cette nouvelle campagne de vaccination sera tributaire d’un renforcement, voire d’un renouvellement, de l’effort de communication vis-àvis d’une opinion publique sur la défensive, surtout avec la prolifération des théories complotistes.
Amine ATER