Morocco Tech, c’est le nouveau label chargé de marketer le Royaume en tant que destination numérique de référence. Une nouvelle marque nationale chargée de la promotion de la production digitale nationale et qui a pour ambition «d’enclencher une dynamique transversale qui bénéficiera à l’ensemble des écosystèmes».
Dévoilée en grande pompe, lors d’un événement entièrement dématérialisé regroupant départements ministériels, associations et fédérations professionnelles, startups, spécialistes de l’offshoring, de l’industriel ou encore de la monétique, cette marque se veut comme le terreau qui devrait favoriser l’éclosion d’un écosystème digital en bonne et due forme, capable de séduire les compétences marocaines, très sollicitées sur le marché international, et dont quelque 600 profils n’hésitent pas à migrer vers d’autres cieux pour atteindre leur plein potentiel. Une mission qui s’annonce d’ores et déjà ardue, vu la faiblesse des infrastructures digitales au Maroc, malgré le petit boost insufflé par la pandémie. Le label est ainsi condamné à mettre en place une réflexion pour juguler ce mouvement de migration de niche, aux impacts notables sur le développement du secteur.
Outre le défi de l’attractivité, cette initiative ambitieuse devrait être accompagnée par les opérateurs télécoms et le régulateur du secteur, grands absents de l’événement, sachant qu’ils ont un rôle primordial à jouer pour l’éclosion du futur écosystème numérique. L’intégration de l’enseignement et de la recherche scientifique dans cet effort représente un autre pré-requis au succès du futur écosystème, de manière à favoriser la mise en place d’établissements disruptifs plus à l’écoute des dernières tendances des marchés, à l’image des écoles 1337 et YouCode, mais qui soient généralisés à l’ensemble du territoire national et à toutes les strates de la société.
Plus que l’enseignement, la nature disruptive du secteur numérique nécessite une certaine agilité en matière de gouvernance, ce qui, en clair, signifie atteindre un juste équilibre entre libéralisation et régulation, avec comme toile de fond la mise en place d’un cadre vertueux où l’intégration numérique se traduit par de la croissance et une redistribution juste des richesses et non pas par de l’ubérisation à outrance et de la concentration de richesses.
Nul doute que les prochaines semaines seront marquées par l’annonce d’une batterie de mesures et d’actions visant à renforcer le produit numérique 100% marocain...pourvu qu’elle soit capable de surmonter les lacunes qui se sont accumulées au fil des années !
Dévoilée en grande pompe, lors d’un événement entièrement dématérialisé regroupant départements ministériels, associations et fédérations professionnelles, startups, spécialistes de l’offshoring, de l’industriel ou encore de la monétique, cette marque se veut comme le terreau qui devrait favoriser l’éclosion d’un écosystème digital en bonne et due forme, capable de séduire les compétences marocaines, très sollicitées sur le marché international, et dont quelque 600 profils n’hésitent pas à migrer vers d’autres cieux pour atteindre leur plein potentiel. Une mission qui s’annonce d’ores et déjà ardue, vu la faiblesse des infrastructures digitales au Maroc, malgré le petit boost insufflé par la pandémie. Le label est ainsi condamné à mettre en place une réflexion pour juguler ce mouvement de migration de niche, aux impacts notables sur le développement du secteur.
Outre le défi de l’attractivité, cette initiative ambitieuse devrait être accompagnée par les opérateurs télécoms et le régulateur du secteur, grands absents de l’événement, sachant qu’ils ont un rôle primordial à jouer pour l’éclosion du futur écosystème numérique. L’intégration de l’enseignement et de la recherche scientifique dans cet effort représente un autre pré-requis au succès du futur écosystème, de manière à favoriser la mise en place d’établissements disruptifs plus à l’écoute des dernières tendances des marchés, à l’image des écoles 1337 et YouCode, mais qui soient généralisés à l’ensemble du territoire national et à toutes les strates de la société.
Plus que l’enseignement, la nature disruptive du secteur numérique nécessite une certaine agilité en matière de gouvernance, ce qui, en clair, signifie atteindre un juste équilibre entre libéralisation et régulation, avec comme toile de fond la mise en place d’un cadre vertueux où l’intégration numérique se traduit par de la croissance et une redistribution juste des richesses et non pas par de l’ubérisation à outrance et de la concentration de richesses.
Nul doute que les prochaines semaines seront marquées par l’annonce d’une batterie de mesures et d’actions visant à renforcer le produit numérique 100% marocain...pourvu qu’elle soit capable de surmonter les lacunes qui se sont accumulées au fil des années !
Amine ATER