La vente par correspondance appartient à la préhistoire du e-commerce, comme l’enseignement par correspondance est l’ancêtre de l’enseignement à distance. Le changement n’est pas une simple affaire de vocabulaire. Il est dans l’évolution technologique, des moyens de payement et dans la logistique qui est la mère du e-commerce pour les produits d’usage courant mais pas pour les produits culturels.
Depuis la propagation de l’épidémie du Coronavirus, finies les longues files d’attente devant les salles de cinéma, les salles de théâtre. Un terme est mis au plaisir de visiter une exposition dans une galerie d’art, de flâner dans un musée, en famille ou avec des amis, d’accrocher, pour le regard, le titre d’un livre sur les étagères encombrées des librairies et de communier autour d’un spectacle. L’épidémie a supprimé la convivialité des espaces culturels, devenus des déserts sans vie, mais pas la consommation des produits des industries culturelles.
Bien avant l’épidémie, France Loisirs, d’abord, Apple, ensuite, avaient précédé la vague de e-commerce qui a déferlé sur la planète. Au Maroc, la voie est ouverte. Le e-commerce se développe à vue d’œil. Le livre y est champion toute catégorie des livraisons à domicile, mais ce mouvement n’est pas encore enclenché pour la vidéo et la musique à l’échelle nationale. Mis à part les mastodontes internationaux comme Netflix et Spotify, ou encore Aghani, aucun site marocain de téléchargement n’existe à cet effet. L’environnement s’y prête pourtant qui montre que les acheteurs en ligne dans le royaume représentent 22% des utilisateurs d’Internet et 14% de la population.
La demande qui existe à ce niveau s’adresse aux sites de téléchargements étrangers et l’analyse des achats par carte bancaire le montre bien : selon les données disponibles, les cartes bancaires internationales apparaissent en bonne position dans les dépenses du e-commerce comme le note le Centre Monétique Interbancaire. Faut-il le regretter ou s’en féliciter ? Ne seraitce que pour le plaisir de communier autour d’un bon spectacle, espérons que la culture marocaine reste ce produit difficilement livrable à domicile.
Depuis la propagation de l’épidémie du Coronavirus, finies les longues files d’attente devant les salles de cinéma, les salles de théâtre. Un terme est mis au plaisir de visiter une exposition dans une galerie d’art, de flâner dans un musée, en famille ou avec des amis, d’accrocher, pour le regard, le titre d’un livre sur les étagères encombrées des librairies et de communier autour d’un spectacle. L’épidémie a supprimé la convivialité des espaces culturels, devenus des déserts sans vie, mais pas la consommation des produits des industries culturelles.
Bien avant l’épidémie, France Loisirs, d’abord, Apple, ensuite, avaient précédé la vague de e-commerce qui a déferlé sur la planète. Au Maroc, la voie est ouverte. Le e-commerce se développe à vue d’œil. Le livre y est champion toute catégorie des livraisons à domicile, mais ce mouvement n’est pas encore enclenché pour la vidéo et la musique à l’échelle nationale. Mis à part les mastodontes internationaux comme Netflix et Spotify, ou encore Aghani, aucun site marocain de téléchargement n’existe à cet effet. L’environnement s’y prête pourtant qui montre que les acheteurs en ligne dans le royaume représentent 22% des utilisateurs d’Internet et 14% de la population.
La demande qui existe à ce niveau s’adresse aux sites de téléchargements étrangers et l’analyse des achats par carte bancaire le montre bien : selon les données disponibles, les cartes bancaires internationales apparaissent en bonne position dans les dépenses du e-commerce comme le note le Centre Monétique Interbancaire. Faut-il le regretter ou s’en féliciter ? Ne seraitce que pour le plaisir de communier autour d’un bon spectacle, espérons que la culture marocaine reste ce produit difficilement livrable à domicile.
Abdallah BENSMAÏN