Oui, la sécurité sanitaire des populations a ses raisons que nous autres, citoyens communs pris en tenaille entre obligations professionnelles et personnelles, avons parfois du mal à déceler et encore moins à comprendre. Mais cette sacro-sainte sécurité sanitaire ne saurait devenir un rouleau compresseur sous lequel sont broyés, sans ménagement, nos aspirations, nos droits, notre patience et notre confort.
Pourtant, c’est ce qui se passe depuis le début de la pandémie du Coronavirus et c’est exactement ce qui vient de se passer avec le report de la rentrée scolaire au 1er octobre.
Annoncé, comme d’habitude, en pleine soirée, ce deuxième décalage de la réouverture des écoles a certes réjoui des millions de bambins marocains qui l’ont perçu comme une prolongation providentielle de leurs vacances. Mais, à l’inverse, il a eu l’effet d’une douche froide sur leurs parents, confrontés désormais à l’équation insoluble de la conciliation entre la garde et le remplissage du temps libre de leurs enfants, d’un côté, et le respect de leurs obligations professionnelles, de l’autre.
On comprend bien l’importance de l’objectif d’atteinte de l’immunité collective pour l’ensemble de la population marocaine, mais les répercussions de cet objectif ne pouvaient-elles pas être anticipées et atténuées par des contre-mesures visant à en réduire l’impact sur les parents et leurs enfants ? Les instigateurs de ce report ont-ils pensé un seul instant à ces femmes et à ces hommes actifs qui se sont acquittés en plein été des frais d’inscription, de fournitures et de scolarité de leurs enfants en bas âge moyennant des sacrifices conséquents, et qui se retrouvent aujourd’hui impuissants face à la perspective de gestion de trois semaines supplémentaires et inattendues de vacances forcées ? Ces parents vont-ils être soutenus par l’Etat ou devront-ils comme d’habitude se débrouiller et s’en remettre à la providence divine et à la légendaire mais déclinante solidarité familiale marocaine ? Seront-ils au moins dédommagés et leurs frais de scolarité de ce mois de septembre chômé remboursés ?
Autant de questions sur lesquelles le communiqué nocturne et évidemment lacunaire du gouvernement sortant reste silencieux. Vivement plus de respect et plus d’équité envers les Marocains, vivement le changement !
Pourtant, c’est ce qui se passe depuis le début de la pandémie du Coronavirus et c’est exactement ce qui vient de se passer avec le report de la rentrée scolaire au 1er octobre.
Annoncé, comme d’habitude, en pleine soirée, ce deuxième décalage de la réouverture des écoles a certes réjoui des millions de bambins marocains qui l’ont perçu comme une prolongation providentielle de leurs vacances. Mais, à l’inverse, il a eu l’effet d’une douche froide sur leurs parents, confrontés désormais à l’équation insoluble de la conciliation entre la garde et le remplissage du temps libre de leurs enfants, d’un côté, et le respect de leurs obligations professionnelles, de l’autre.
On comprend bien l’importance de l’objectif d’atteinte de l’immunité collective pour l’ensemble de la population marocaine, mais les répercussions de cet objectif ne pouvaient-elles pas être anticipées et atténuées par des contre-mesures visant à en réduire l’impact sur les parents et leurs enfants ? Les instigateurs de ce report ont-ils pensé un seul instant à ces femmes et à ces hommes actifs qui se sont acquittés en plein été des frais d’inscription, de fournitures et de scolarité de leurs enfants en bas âge moyennant des sacrifices conséquents, et qui se retrouvent aujourd’hui impuissants face à la perspective de gestion de trois semaines supplémentaires et inattendues de vacances forcées ? Ces parents vont-ils être soutenus par l’Etat ou devront-ils comme d’habitude se débrouiller et s’en remettre à la providence divine et à la légendaire mais déclinante solidarité familiale marocaine ? Seront-ils au moins dédommagés et leurs frais de scolarité de ce mois de septembre chômé remboursés ?
Autant de questions sur lesquelles le communiqué nocturne et évidemment lacunaire du gouvernement sortant reste silencieux. Vivement plus de respect et plus d’équité envers les Marocains, vivement le changement !
Majd EL ATOUABI