Avant, chaque quartier avait son hammam, son cinéma et sa mosquée.
Dans le premier, on « réchauffait ses os » et lavait son corps à grande eau. Bref, on entretenait son bienêtre. Dans le second, on nourrissait sa culture et on remplissait son temps libre. Dans la troisième, on « lavait ses péchés » et nourrissait son âme. Bien avant l’avènement du Coronavirus et la fermeture brusque et temporaire de ces trois pôles de la vie sociale, les cinémas avaient commencé à disparaître, lentement mais irrémédiablement, tandis que les hammams se faisaient rares pour aller se réfugier dans les seuls quartiers populaires. Dans les quartiers « riches », les Spa ont pris la relève. Mais est-ce la même chose ?
N’ont résisté au temps et aux changements d’habitudes des manières de vivre que les mosquées qui enregistrent même une remarquable percée en termes de répartition et d’augmentation du nombre de lieux de culte dans le paysage urbain durant les dernières décennies.
Mais voilà que la Covid-19 a décidé de sévir même sur ces lieux de nourritures terrestres et célestes en provoquant leur fermeture, du moins jusqu’à ce que les autorités ne décident de lever le siège en décrétant un déconfinement partiel, progressif et sélectif. Le bal a été ouvert par la réouverture des hammams qui marquèrent ainsi leur domination du podium des priorités. Il a cependant fallu attendre plus de deux semaines pour que la libération partielle des mosquées soit décrétée le mardi 7 juillet, sans possibilité toutefois d’y organiser la prière du vendredi.
En revanche, pour les cinémas, il faudra encore attendre, ce qui les place de facto en bas de l’échelle des priorités sociales et culturelles.
Dans le premier, on « réchauffait ses os » et lavait son corps à grande eau. Bref, on entretenait son bienêtre. Dans le second, on nourrissait sa culture et on remplissait son temps libre. Dans la troisième, on « lavait ses péchés » et nourrissait son âme. Bien avant l’avènement du Coronavirus et la fermeture brusque et temporaire de ces trois pôles de la vie sociale, les cinémas avaient commencé à disparaître, lentement mais irrémédiablement, tandis que les hammams se faisaient rares pour aller se réfugier dans les seuls quartiers populaires. Dans les quartiers « riches », les Spa ont pris la relève. Mais est-ce la même chose ?
N’ont résisté au temps et aux changements d’habitudes des manières de vivre que les mosquées qui enregistrent même une remarquable percée en termes de répartition et d’augmentation du nombre de lieux de culte dans le paysage urbain durant les dernières décennies.
Mais voilà que la Covid-19 a décidé de sévir même sur ces lieux de nourritures terrestres et célestes en provoquant leur fermeture, du moins jusqu’à ce que les autorités ne décident de lever le siège en décrétant un déconfinement partiel, progressif et sélectif. Le bal a été ouvert par la réouverture des hammams qui marquèrent ainsi leur domination du podium des priorités. Il a cependant fallu attendre plus de deux semaines pour que la libération partielle des mosquées soit décrétée le mardi 7 juillet, sans possibilité toutefois d’y organiser la prière du vendredi.
En revanche, pour les cinémas, il faudra encore attendre, ce qui les place de facto en bas de l’échelle des priorités sociales et culturelles.
Abdallah BENSMAIN