Depuis des décennies, les 100 premiers jours des mandats des gouvernements sont scrutés à la loupe et le Maroc n’échappe pas à cette coutume américaine qui remonte aux années trente. Alors que le nouvel Exécutif clôturait son premier trimestre, médias et spécialistes analysent avec fébrilité sa performance en matière de leadership, de mesures prises, de lois votées, de communication… bref l’action gouvernementale dans sa globalité.
Un bilan qui, jusque-là, est marqué par une cohésion entre les différentes composantes du trio gagnant des élections du 8 septembre, que ce soit aux niveaux local, régional ou national, afin d’assurer la relève et avancer vers « l’Etat social » auquel aspirent les Marocains. Un esprit d’engagement dont font montre les secrétaires généraux des trois partis qui, bien avant la formation de la majorité, ont relevé le caractère délicat de l’étape et l’impératif de se mobiliser autour d’un seul projet, capable de faire sortir les citoyens de leur désarroi, eux dont la confiance a été érodée au fil des législatures.
Loin du brouhaha médiatique, il faut se rendre à l’évidence que nul ne peut s’acclimater à un nouveau poste d’envergure en seulement 100 jours. Le cas du gouvernement est d’autant plus improbable, étant donné que le Royaume souffre d’innombrables problèmes structurels et, quitte à remuer le couteau dans la plaie, soulignons qu’il faut déjà commencer par enlever l’épaisse couche de crasse qui entrave le fonctionnement du moteur socio-économique du pays.
Mais il n’en demeure pas moins que le rituel des 100 jours nous permet de voir l’esprit d’altruisme et la solidarité entre les composantes de la majorité, comme en témoigne, et non des moindres, le soutien de plusieurs ministres à la difficile mais nécessaire réforme de l’Éducation. Le mythe des 100 jours permet également d’évaluer la volonté d’agir de l’Exécutif qui a dégelé moult chantiers, alors qu’ils peinaient à voir le jour. La tradition des 100 jours dénote, in fine, de la dimension sociale du gouvernement qui débloque d’ores et déjà les enveloppes budgétaires, promises lors de la campagne électorale, pour la stimulation de l’emploi, le soutien des secteurs sinistrés par la pandémie, l’accompagnement des industriels, la lutte contre le stress hydrique…et la liste n’est pas exhaustive. Des signaux forts qui prêtent à l’optimisme.
Un bilan qui, jusque-là, est marqué par une cohésion entre les différentes composantes du trio gagnant des élections du 8 septembre, que ce soit aux niveaux local, régional ou national, afin d’assurer la relève et avancer vers « l’Etat social » auquel aspirent les Marocains. Un esprit d’engagement dont font montre les secrétaires généraux des trois partis qui, bien avant la formation de la majorité, ont relevé le caractère délicat de l’étape et l’impératif de se mobiliser autour d’un seul projet, capable de faire sortir les citoyens de leur désarroi, eux dont la confiance a été érodée au fil des législatures.
Loin du brouhaha médiatique, il faut se rendre à l’évidence que nul ne peut s’acclimater à un nouveau poste d’envergure en seulement 100 jours. Le cas du gouvernement est d’autant plus improbable, étant donné que le Royaume souffre d’innombrables problèmes structurels et, quitte à remuer le couteau dans la plaie, soulignons qu’il faut déjà commencer par enlever l’épaisse couche de crasse qui entrave le fonctionnement du moteur socio-économique du pays.
Mais il n’en demeure pas moins que le rituel des 100 jours nous permet de voir l’esprit d’altruisme et la solidarité entre les composantes de la majorité, comme en témoigne, et non des moindres, le soutien de plusieurs ministres à la difficile mais nécessaire réforme de l’Éducation. Le mythe des 100 jours permet également d’évaluer la volonté d’agir de l’Exécutif qui a dégelé moult chantiers, alors qu’ils peinaient à voir le jour. La tradition des 100 jours dénote, in fine, de la dimension sociale du gouvernement qui débloque d’ores et déjà les enveloppes budgétaires, promises lors de la campagne électorale, pour la stimulation de l’emploi, le soutien des secteurs sinistrés par la pandémie, l’accompagnement des industriels, la lutte contre le stress hydrique…et la liste n’est pas exhaustive. Des signaux forts qui prêtent à l’optimisme.
Saâd JAFRI