Le Covid-19 aura suscité bien des débats… L’Académie française a eu droit au sien pour savoir si le Covid- 19 était féminin ou masculin et la nouveauté du mal a engendré des postures qui friseraient le ridicule si l’enjeu n’était la santé de l’humanité sinon sa survie même.
Au-delà des thèses complotistes qui ont fleuri sur les réseaux sociaux, souvent relayées par la presse « mainstream », le Covid-19 qui a mis à mal le système de santé du monde entier, car non préparé à une vague d’une telle ampleur, ne s’attaque donc pas seulement au corps, à son système immunitaire, mais aussi à l’esprit. La raison pratique semble ainsi se dérober et laisser place à des débats inutiles et dangereux pour ceux qui se laissent guider par la bonne parole des prêcheurs, tant la parole se partage plus facilement que la douleur des malades qui demeure individuelle mais transmissible sans les précautions d’usage.
A un niveau anodin, les appels à ne pas porter le masque ont laissé place à des appels qui s’appuient sur la religion, plus audibles par de larges pans des populations dans le monde. Mais faut-il vivre l’enfer terrestre pour espérer gagner le paradis céleste ? C’est une question de bon sens que l’on peut opposer aux tenants du discours sur le vaccin haram et autres vaccinosceptiques qui n’ont pas retenu la leçon de Pascal selon laquelle un individu ne perd rien à se faire vacciner.
Pour lutter contre de telles dérives discursives, des pays musulmans, comme l’Indonésie, premier pays musulman par la population dans le monde, ont émis des fetwas déclarant le vaccin contre le Covid-19 halal, le même pays qui avait déclaré, en 2018, un vaccin contre la rougeole haram. Les Emirats Arabes Unis sont allés encore plus loin en affirmant qu’il faut se faire vacciner même si le vaccin pouvait contenir des produits illicites, haram donc… Des fabricants de vaccins anti Covid-19 (Sinovac, Pfizer, Astra Zeneca, Moderna) ont tenu à rassurer en les déclarant halal et casher, assurant qu’ils ne contiennent aucun produit interdit par les religions musulmane et juive.
La question de la vaccination ne relève pas de l’éthique et du théologique, elle relève du thérapeutique. Se soigner ou pas est la question, lutter contre la pandémie ou se laisser emporter par la maladie, est le choix auquel doit se soumettre le patient.
Au-delà des thèses complotistes qui ont fleuri sur les réseaux sociaux, souvent relayées par la presse « mainstream », le Covid-19 qui a mis à mal le système de santé du monde entier, car non préparé à une vague d’une telle ampleur, ne s’attaque donc pas seulement au corps, à son système immunitaire, mais aussi à l’esprit. La raison pratique semble ainsi se dérober et laisser place à des débats inutiles et dangereux pour ceux qui se laissent guider par la bonne parole des prêcheurs, tant la parole se partage plus facilement que la douleur des malades qui demeure individuelle mais transmissible sans les précautions d’usage.
A un niveau anodin, les appels à ne pas porter le masque ont laissé place à des appels qui s’appuient sur la religion, plus audibles par de larges pans des populations dans le monde. Mais faut-il vivre l’enfer terrestre pour espérer gagner le paradis céleste ? C’est une question de bon sens que l’on peut opposer aux tenants du discours sur le vaccin haram et autres vaccinosceptiques qui n’ont pas retenu la leçon de Pascal selon laquelle un individu ne perd rien à se faire vacciner.
Pour lutter contre de telles dérives discursives, des pays musulmans, comme l’Indonésie, premier pays musulman par la population dans le monde, ont émis des fetwas déclarant le vaccin contre le Covid-19 halal, le même pays qui avait déclaré, en 2018, un vaccin contre la rougeole haram. Les Emirats Arabes Unis sont allés encore plus loin en affirmant qu’il faut se faire vacciner même si le vaccin pouvait contenir des produits illicites, haram donc… Des fabricants de vaccins anti Covid-19 (Sinovac, Pfizer, Astra Zeneca, Moderna) ont tenu à rassurer en les déclarant halal et casher, assurant qu’ils ne contiennent aucun produit interdit par les religions musulmane et juive.
La question de la vaccination ne relève pas de l’éthique et du théologique, elle relève du thérapeutique. Se soigner ou pas est la question, lutter contre la pandémie ou se laisser emporter par la maladie, est le choix auquel doit se soumettre le patient.
Abdallah BENSMAÏN