Au-delà de la déconfiture désormais officielle de l’Union Nationale du Travail au Maroc (UNTM), le bras syndical du Parti de la Justice et du Développement (PJD) qui dirige le gouvernement, les élections professionnelles qui viennent de se solder par une percée historique de l’Union Générale des Travailleurs du Maroc (UGTM), la centrale syndicale de l’Istiqlal, sont porteuses de grands enseignements.
En tête de ces enseignements, on retiendra l’important taux de participation aussi bien des hommes que des femmes travaillant dans les secteurs public et privé. A quelques semaines des élections législatives, locales et régionales auxquelles nombre de pronostiqueurs continuent à prédire un taux massif d’abstention, la forte participation aux derniers scrutins professionnels vient confirmer le besoin de changement qui anime les Marocains au bout de deux législatures décevantes sur le plan des politiques sociales et générales.
Malgré le contexte pandémique qui continue à peser de tout son poids, ces élections ont, en effet, connu une adhésion remarquable de la part des fonctionnaires et des salariés du privé, dont respectivement 60% et 79% ont voté, exprimant leur désir de changement qui s’est traduit par une avancée notoire de l’UGTM et un vote-sanction à l’encontre de la centrale syndicale du PJD qui a vu nombre de ses forteresses dans la Fonction publique tomber.
Ce résultat favorable engrangé par le bras syndical de l’Istiqlal n’est pas fortuit. Il est le fruit d’une mobilisation soutenue, sincère et indéfectible de la part des militantes et des militants de l’UGTM en faveur des droits des fonctionnaires et des travailleurs, avant, pendant et après la signature en 2019 de l’accord tripartite sur le dialogue social. Basée sur la proximité, l’écoute et l’empathie, cette mobilisation des hommes et des femmes de l’UGTM s’inspire dans ses grandes lignes des valeurs prônées par l’Istiqlal et dont les maîtres mots sont l’équité et l’égalitarisme économique et social.
En attendant l’expression de l’opinion du commun des Marocains lors des prochaines échéances électorales, ce sont ces mêmes valeurs qui viennent d’être adoubées par les fonctionnaires et les travailleurs du privé, autorisant l’espoir du début de la fin d’une crise de confiance envers la politique, en particulier, et la chose publique, en général, qui n’a que trop duré.
En tête de ces enseignements, on retiendra l’important taux de participation aussi bien des hommes que des femmes travaillant dans les secteurs public et privé. A quelques semaines des élections législatives, locales et régionales auxquelles nombre de pronostiqueurs continuent à prédire un taux massif d’abstention, la forte participation aux derniers scrutins professionnels vient confirmer le besoin de changement qui anime les Marocains au bout de deux législatures décevantes sur le plan des politiques sociales et générales.
Malgré le contexte pandémique qui continue à peser de tout son poids, ces élections ont, en effet, connu une adhésion remarquable de la part des fonctionnaires et des salariés du privé, dont respectivement 60% et 79% ont voté, exprimant leur désir de changement qui s’est traduit par une avancée notoire de l’UGTM et un vote-sanction à l’encontre de la centrale syndicale du PJD qui a vu nombre de ses forteresses dans la Fonction publique tomber.
Ce résultat favorable engrangé par le bras syndical de l’Istiqlal n’est pas fortuit. Il est le fruit d’une mobilisation soutenue, sincère et indéfectible de la part des militantes et des militants de l’UGTM en faveur des droits des fonctionnaires et des travailleurs, avant, pendant et après la signature en 2019 de l’accord tripartite sur le dialogue social. Basée sur la proximité, l’écoute et l’empathie, cette mobilisation des hommes et des femmes de l’UGTM s’inspire dans ses grandes lignes des valeurs prônées par l’Istiqlal et dont les maîtres mots sont l’équité et l’égalitarisme économique et social.
En attendant l’expression de l’opinion du commun des Marocains lors des prochaines échéances électorales, ce sont ces mêmes valeurs qui viennent d’être adoubées par les fonctionnaires et les travailleurs du privé, autorisant l’espoir du début de la fin d’une crise de confiance envers la politique, en particulier, et la chose publique, en général, qui n’a que trop duré.
Majd EL ATOUABI