Depuis la funeste soirée du dimanche 26 juillet lors de laquelle des centaines de milliers de Marocains avaient été pris de court par une décision interdisant les déplacements intervilles à la veille de l’Aïd El Kbir, on aura compris que le gouvernement est dépassé et qu’il ne fait que subir, et nous faire subir avec lui, des situations qui sont la plupart du temps prévisibles.
De l’aveu même du ministre de la Santé Khalid Aït Taleb, la situation pandémique au Maroc et notamment à Casablanca est en passe de devenir incontrôlable. On comprend dès lors que le bouclage de cette ville soit décrété et que la rentrée scolaire y soit annulée. On comprend aussi que cette décision équivaut à une reconduction tacite de l’état d’urgence sanitaire dans l’ensemble du pays.
Mais ce que les Marocains ne comprennent pas, c’est qu’une telle décision soit prise à la sauvette, aux dernières heures avant la rentrée scolaire. Ce qui autorise à se poser quelques questions légitimes: Pourquoi une décision de si grande incidence, qui était parfaitement prévisible et par ailleurs salutaire, a été prise de manière aussi tardive ? Pourquoi a-t-il fallu attendre, avant de l’annoncer, l’achat des fournitures scolaires et des cartables, ainsi que des vêtements de la rentrée, sans oublier l’acquittement des frais d’inscription et d’assurance ? Pourquoi cette décision a été décrétée par le gouvernement et non pas décidée à l’échelle locale, comme cela avait été annoncé auparavant? Et pourquoi, enfin, avoir laissé le choix d’une rentrée en présentiel à la discrétion supposée des parents, alors même que la perspective du bouclage de Casablanca, ainsi que d’autres villes, relevait de l’évidence ?
Plusieurs jours avant cette décision violente et ravageuse pour le fragile équilibre psychologique des enfants, des voix appelaient pourtant au report de la rentrée scolaire jugée risquée en cette période de flambée de la pandémie. Comment expliquer à des millions de Marocains, déjà éprouvés par les tracas financiers d’une conjoncture économique catastrophique et par le manque de visibilité quant à un avenir de plus en plus incertain, le pourquoi d’une volte-face aussi subite que flagrante ?
Le combat contre la pandémie du Coronavirus impliquait et implique toujours la reconquête de la salubrité du pays. Il implique désormais et plus que jamais la reconquête de la confiance des Marocains.
De l’aveu même du ministre de la Santé Khalid Aït Taleb, la situation pandémique au Maroc et notamment à Casablanca est en passe de devenir incontrôlable. On comprend dès lors que le bouclage de cette ville soit décrété et que la rentrée scolaire y soit annulée. On comprend aussi que cette décision équivaut à une reconduction tacite de l’état d’urgence sanitaire dans l’ensemble du pays.
Mais ce que les Marocains ne comprennent pas, c’est qu’une telle décision soit prise à la sauvette, aux dernières heures avant la rentrée scolaire. Ce qui autorise à se poser quelques questions légitimes: Pourquoi une décision de si grande incidence, qui était parfaitement prévisible et par ailleurs salutaire, a été prise de manière aussi tardive ? Pourquoi a-t-il fallu attendre, avant de l’annoncer, l’achat des fournitures scolaires et des cartables, ainsi que des vêtements de la rentrée, sans oublier l’acquittement des frais d’inscription et d’assurance ? Pourquoi cette décision a été décrétée par le gouvernement et non pas décidée à l’échelle locale, comme cela avait été annoncé auparavant? Et pourquoi, enfin, avoir laissé le choix d’une rentrée en présentiel à la discrétion supposée des parents, alors même que la perspective du bouclage de Casablanca, ainsi que d’autres villes, relevait de l’évidence ?
Plusieurs jours avant cette décision violente et ravageuse pour le fragile équilibre psychologique des enfants, des voix appelaient pourtant au report de la rentrée scolaire jugée risquée en cette période de flambée de la pandémie. Comment expliquer à des millions de Marocains, déjà éprouvés par les tracas financiers d’une conjoncture économique catastrophique et par le manque de visibilité quant à un avenir de plus en plus incertain, le pourquoi d’une volte-face aussi subite que flagrante ?
Le combat contre la pandémie du Coronavirus impliquait et implique toujours la reconquête de la salubrité du pays. Il implique désormais et plus que jamais la reconquête de la confiance des Marocains.
Majd EL ATOUABI