Les images qui ont circulé sur les réseaux sociaux de foules haranguées par un sombre prédicateur pour sortir dans la rue, en totale violation de l’état d’urgence sanitaire, ont créé un profond malaise dans la société marocaine, en ce début de confinement.
Les personnes qui ont bravé l’interdiction de circuler ont non seulement mis en péril leur propre santé et celle de leurs proches, mais ils ont surtout porté un coup de poignard à la belle cohésion populaire qui s’était installée avant même la proclamation de l’état d’urgence au Maroc.
A priori, ils rappellent ces hordes de hooligans décérébrés qui déferlent sur nos villes à l’occasion de certaines rencontres sportives, semant désordre et destruction. Mais sous ce mouvement en apparence irréfléchi, certains soubassements se profilent qui méritent qu’on s’y arrête.
Il y a d’abord la dimension religieuse qui se dégage des incantations criées avec ferveur par les marcheurs. Cette dimension nous dit que le discours religieux déformé et manipulé, peut toujours inciter des populations vulnérables à agir au mépris de tout bon sens dans notre pays. L’Etat devra identifier les instigateurs et les juger.
Il y a ensuite la portée politique de ce comportement qui s’apparente à un défi envers les autorités et l’ordre établi. Il s’apparente en cela à un acte de sédition. L’Etat devra réagir fermement et établir son autorité.
Il y a enfin la dimension sociale qui nous interpelle tous quant à la situation des classes pauvres et populaires, obligées de vivre le confinement dans des conditions difficiles d’exiguïté et de précarité financière. Si la grande majorité, comme c’est de coutume dans notre pays, vit cette situation dignement et fait bon coeur contre mauvaise fortune, certains pourraient craquer. L’Etat devra l’anticiper.
Les personnes qui ont bravé l’interdiction de circuler ont non seulement mis en péril leur propre santé et celle de leurs proches, mais ils ont surtout porté un coup de poignard à la belle cohésion populaire qui s’était installée avant même la proclamation de l’état d’urgence au Maroc.
A priori, ils rappellent ces hordes de hooligans décérébrés qui déferlent sur nos villes à l’occasion de certaines rencontres sportives, semant désordre et destruction. Mais sous ce mouvement en apparence irréfléchi, certains soubassements se profilent qui méritent qu’on s’y arrête.
Il y a d’abord la dimension religieuse qui se dégage des incantations criées avec ferveur par les marcheurs. Cette dimension nous dit que le discours religieux déformé et manipulé, peut toujours inciter des populations vulnérables à agir au mépris de tout bon sens dans notre pays. L’Etat devra identifier les instigateurs et les juger.
Il y a ensuite la portée politique de ce comportement qui s’apparente à un défi envers les autorités et l’ordre établi. Il s’apparente en cela à un acte de sédition. L’Etat devra réagir fermement et établir son autorité.
Il y a enfin la dimension sociale qui nous interpelle tous quant à la situation des classes pauvres et populaires, obligées de vivre le confinement dans des conditions difficiles d’exiguïté et de précarité financière. Si la grande majorité, comme c’est de coutume dans notre pays, vit cette situation dignement et fait bon coeur contre mauvaise fortune, certains pourraient craquer. L’Etat devra l’anticiper.
Majd El Atouabi
