Dans sa version la plus douce, un sage proverbe africain indique avec beaucoup de bon sens qu’il n’est jamais approprié de souiller l’endroit où l’on mange. Sachant que la Méditerranée, cette petite mer « blanche » dont le pourtour a vu éclore les premières civilisations humaines, constitue le réservoir de pêche et donc de nourriture de dizaines de pays, le Maroc inclus, que faut-il penser quand sonnent régulièrement les grosses cloches des scientifiques alertant surla pollution intense dont souffre Mare Nostrum rebaptisée, depuis des années déjà, Mare Plasticum ?
Un nouveau rapport de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), publié ce 27 octobre, révèle «qu’environ 229.000 tonnes de déchets plastiques sont déversées chaque année dans la mer Méditerranée; équivalent de plus 500 de conteneurs d’expédition par jour, et ce, principalement, à cause d’une mauvaise gestion des déchets.
Sans intervention significative, cette pollution ne va cesser de s’aggraver jusqu’à doubler et atteindre 500.000 tonnes d’ici 2040». Si d’autres types de pollution sévissent également en Méditerranée, les déchets plastiques, portés par les sinueux courants et marées, ont la sournoise particularité de se fragmenter en microparticules qui s’immiscent petit à petit dans le Vivant, jusqu’à arriver bon gré mal gré dans nos assiettes, puis dans nos propres organismes.
Un autre rapport réalisé par le WWF avait d’ailleurs établi qu’un « individu moyen pourrait ingérer jusqu’à cinq grammes de plastique, chaque semaine, via les aliments et l’eau pollués qu’il consomme, soit l’équivalent d’une carte de crédit». Pourtant, les déchets sont de plus en plus considérés comme un gisement qui peut - s’il est valorisé - dégager des richesses tout en remettant des matériaux usés dans un circuit de recyclage et de réutilisation.
Vue sous cet angle, la pollution de la Méditerranée apparaît comme un double gâchis : celui d’un écosystème vital pour notre survie qui perd sa salubrité, et celui d’un gisement valorisable inexploité.
Un nouveau rapport de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), publié ce 27 octobre, révèle «qu’environ 229.000 tonnes de déchets plastiques sont déversées chaque année dans la mer Méditerranée; équivalent de plus 500 de conteneurs d’expédition par jour, et ce, principalement, à cause d’une mauvaise gestion des déchets.
Sans intervention significative, cette pollution ne va cesser de s’aggraver jusqu’à doubler et atteindre 500.000 tonnes d’ici 2040». Si d’autres types de pollution sévissent également en Méditerranée, les déchets plastiques, portés par les sinueux courants et marées, ont la sournoise particularité de se fragmenter en microparticules qui s’immiscent petit à petit dans le Vivant, jusqu’à arriver bon gré mal gré dans nos assiettes, puis dans nos propres organismes.
Un autre rapport réalisé par le WWF avait d’ailleurs établi qu’un « individu moyen pourrait ingérer jusqu’à cinq grammes de plastique, chaque semaine, via les aliments et l’eau pollués qu’il consomme, soit l’équivalent d’une carte de crédit». Pourtant, les déchets sont de plus en plus considérés comme un gisement qui peut - s’il est valorisé - dégager des richesses tout en remettant des matériaux usés dans un circuit de recyclage et de réutilisation.
Vue sous cet angle, la pollution de la Méditerranée apparaît comme un double gâchis : celui d’un écosystème vital pour notre survie qui perd sa salubrité, et celui d’un gisement valorisable inexploité.
Oussama ABAOUSS