A peine la défaite de notre équipe nationale A’ face à son homologue algérienne en quart de finale de la Coupe arabe digérée, qu’un nouveau duel entre les frères ennemis maghrébins ressurgit. Cette fois-ci, le match s’est déroulé sur le champ patrimonial. Et il a été plié et remporté «ab ovo» par le Maroc sans même qu’il n’y ait eu confrontation. Il s’agit de l’inscription de la «Tbourida» sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO qui vient d’aboutir suite à un travail de longue haleine, mené de mains de maîtres par la Fédération Royale Marocaine des Sports Équestres (FRMSE) et la Société Royale d’Encouragement du Cheval (SOREC), en collaboration avec le ministère de la Culture.
En dépit du fait que la Tbourida soit une expression locale d’un patrimoine culturel multiple mais commun entre pays maghrébins rangé par l’Occident sous l’appellation exotique et franchement orientaliste de «Fantasia», cette pratique qui a été codifiée, développée et améliorée au fil des siècles au Maroc, revêt chez nous une singularité évidente qu’il importait de souligner et donc de dissocier de ses variantes algérienne, tunisienne ou libyenne.
Cette singularité que l’on retrouve également dans d’autres domaines patrimoniaux partagés avec nos voisins, comme la cuisine, la musique, l’architecture ou l’habillement, est l’heureuse conséquence de l’insularité de notre pays au sein de cette aire géographique, certes commune du Maghreb, mais dont la diversité des composantes est souvent et maladroitement niée au profit d’une improbable uniformité voulue et entretenue par le mirage du panarabisme.
L’inscription par le Maroc de cet art équestre qui perpétue de belle manière une stratégie militaire ingénieuse développée pour démultiplier la puissance de feu des armes d’antan à un seul coup, célèbre de ce fait la particularité du Royaume en tant qu’État Nation millénaire où les expressions patrimoniales et les savoir-faire, dans toute leur diversité, trouvent un terreau fertile à même de les préserver, de les améliorer et d’assurer leur transmission au fil des siècles jusqu’à ce qu’ils atteignent la quintessence et le sublime d’une véritable marque déposée. Et cela, personne ne peut nous le nier.
En dépit du fait que la Tbourida soit une expression locale d’un patrimoine culturel multiple mais commun entre pays maghrébins rangé par l’Occident sous l’appellation exotique et franchement orientaliste de «Fantasia», cette pratique qui a été codifiée, développée et améliorée au fil des siècles au Maroc, revêt chez nous une singularité évidente qu’il importait de souligner et donc de dissocier de ses variantes algérienne, tunisienne ou libyenne.
Cette singularité que l’on retrouve également dans d’autres domaines patrimoniaux partagés avec nos voisins, comme la cuisine, la musique, l’architecture ou l’habillement, est l’heureuse conséquence de l’insularité de notre pays au sein de cette aire géographique, certes commune du Maghreb, mais dont la diversité des composantes est souvent et maladroitement niée au profit d’une improbable uniformité voulue et entretenue par le mirage du panarabisme.
L’inscription par le Maroc de cet art équestre qui perpétue de belle manière une stratégie militaire ingénieuse développée pour démultiplier la puissance de feu des armes d’antan à un seul coup, célèbre de ce fait la particularité du Royaume en tant qu’État Nation millénaire où les expressions patrimoniales et les savoir-faire, dans toute leur diversité, trouvent un terreau fertile à même de les préserver, de les améliorer et d’assurer leur transmission au fil des siècles jusqu’à ce qu’ils atteignent la quintessence et le sublime d’une véritable marque déposée. Et cela, personne ne peut nous le nier.
Majd EL ATOUABI