Depuis près d’une semaine, les formules spéciales MRE visant à faciliter leur retour à la mère patrie dans de meilleures conditions, se multiplient. Remises exceptionnelles dans les hôtels, des billets d’avions, trains et ferries, vendus à prix cassés et plateforme numérique offrant des services juridiques… Bref, il aura fallu une intervention Royale pour que les opérateurs touristiques et de transports nationaux changent de «mindset» et proposent des formules adéquates aux attentes de cette catégorie de Marocains, dont une grande partie n’a pas renoué avec le pays depuis l’avènement de la pandémie. Résultat des comptes : les réservations explosent, donnant une lueur d’espoir à un secteur touristique sinistré par les mesures restrictives.
Cette dynamique positive que connaît le Maroc est également porteuse de plusieurs bonnes leçons pour les dirigeants et les tycoons de notre pays, puisqu’elle met en exergue l’impératif de perpétuer ces mesures dans le temps, qui contribuent significativement à la dynamisation des flux monétaires, économiques et financiers des MRE. Elle montre, également, l’importance d’adapter l’offre touristique aux attentes des Marocains et là, il ne s’agit pas que de ceux résidant à l’étranger, mais également et surtout, ceux vivant sur place.
Longtemps considéré comme le parent pauvre des réflexions gouvernementales, le tourisme domestique se profile cette année comme solution idoine pour que le secteur cesse de subir les affres de la pandémie. Or, jusque-là, les perspectives ne prêtent pas à l’optimisme et la grogne des MRM (Marocains Résidant au Maroc) se fait d’ores et déjà entendre sur les réseaux sociaux, déplorant les prix exorbitants proposés par les établissements touristiques.
Nul besoin d’argumenter que les Marocains, particulièrement ceux issus de la classe moyenne, ont besoin de villégiature, dans un contexte où leur pouvoir d’achat a été grevé par la crise. Il serait donc judicieux de profiter de cette aubaine, déclenchée par les orientations Royales, pour lancer le fameux dispositif spécial «MRM», qui fait jaser depuis un bon bout de temps et qui peine à voir le jour.
Cette dynamique positive que connaît le Maroc est également porteuse de plusieurs bonnes leçons pour les dirigeants et les tycoons de notre pays, puisqu’elle met en exergue l’impératif de perpétuer ces mesures dans le temps, qui contribuent significativement à la dynamisation des flux monétaires, économiques et financiers des MRE. Elle montre, également, l’importance d’adapter l’offre touristique aux attentes des Marocains et là, il ne s’agit pas que de ceux résidant à l’étranger, mais également et surtout, ceux vivant sur place.
Longtemps considéré comme le parent pauvre des réflexions gouvernementales, le tourisme domestique se profile cette année comme solution idoine pour que le secteur cesse de subir les affres de la pandémie. Or, jusque-là, les perspectives ne prêtent pas à l’optimisme et la grogne des MRM (Marocains Résidant au Maroc) se fait d’ores et déjà entendre sur les réseaux sociaux, déplorant les prix exorbitants proposés par les établissements touristiques.
Nul besoin d’argumenter que les Marocains, particulièrement ceux issus de la classe moyenne, ont besoin de villégiature, dans un contexte où leur pouvoir d’achat a été grevé par la crise. Il serait donc judicieux de profiter de cette aubaine, déclenchée par les orientations Royales, pour lancer le fameux dispositif spécial «MRM», qui fait jaser depuis un bon bout de temps et qui peine à voir le jour.
Saâd JAFRI