Hakim Ziyech n’est ni le premier, ni le dernier footballeur à avoir des déboires en équipe nationale. Mais il restera dans les annales comme le premier joueur marocain qui en aura démissionné de manière unilatérale et définitive. Sa déclaration faite à un journaliste, en marge de la participation de son équipe de Chelsea à la coupe du monde des clubs à Abu Dhabi, est en effet sans équivoque.
Contrairement à un Hamdallah qui avait justifié sa désertion de l’équipe nationale par des bisbilles avec le staff et certains collègues footballeurs, Ziyech qu’on connaît pour son franc-parler impulsif frisant la maladresse, n’a pas lié son divorce avec le onze national au litige qui l’oppose à Vahid Halilhodžić. Il s’est borné en effet à prononcer une sentence définitive, absolue et sans recours, qui résonne comme une réplique aux propos tenus récemment en conférence de presse par l’entraîneur national notoirement connu lui aussi pour son tempérament entêté, rugueux et malhabile.
Peut-être que dans quelques jours, quelques semaines ou quelques mois, Ziyech reviendra sur ses paroles en affirmant qu’elles avaient dépassé ses pensées, mais le mal est aujourd’hui fait. De simple duel entre deux têtes dures, sa confrontation avec Halilhodžić est passée au statut autrement plus tragique d’affront national.
Sur les réseaux sociaux, les passions se sont déchaînées et la meute est lâchée. Ce joueur talentueux, autrefois chéri et adulé par les masses en dépit de ses fréquents coups de tête et de ses empoignades à répétition avec les sélectionneurs nationaux, subit désormais les foudres du peuple du football marocain qui s’estime égratigné et blessé dans ce qu’il a de plus profond : son amour propre patriotique et nationaliste.
Toutefois et au-delà de la passion somme toute naturelle en matière de football, la crise de Ziyech est révélatrice d’un échec collectif dans la gestion humaine et surtout mentale, non seulement du football, mais du sport national en général.
Comment renouer avec ces temps glorieux où les sportifs marocains suaient sang et eau pour le maillot national dans des conditions à mille lieux du confort logistique actuel et sans contrepartie autre que celle du devoir accompli? Comment inscrire dans la constance cette Grinta fluctuante que l’on a admirée avec émerveillement chez nos Lions pendant certaines phases de jeu, sans d’autres, lors de la dernière coupe d’Afrique? Comment éviter surtout que d’autres affaires Ziyech ne surgissent dans l’avenir et dans d’autres sports, d’autres métiers et d’autres secteurs?… Telles sont les vraies questions.
Contrairement à un Hamdallah qui avait justifié sa désertion de l’équipe nationale par des bisbilles avec le staff et certains collègues footballeurs, Ziyech qu’on connaît pour son franc-parler impulsif frisant la maladresse, n’a pas lié son divorce avec le onze national au litige qui l’oppose à Vahid Halilhodžić. Il s’est borné en effet à prononcer une sentence définitive, absolue et sans recours, qui résonne comme une réplique aux propos tenus récemment en conférence de presse par l’entraîneur national notoirement connu lui aussi pour son tempérament entêté, rugueux et malhabile.
Peut-être que dans quelques jours, quelques semaines ou quelques mois, Ziyech reviendra sur ses paroles en affirmant qu’elles avaient dépassé ses pensées, mais le mal est aujourd’hui fait. De simple duel entre deux têtes dures, sa confrontation avec Halilhodžić est passée au statut autrement plus tragique d’affront national.
Sur les réseaux sociaux, les passions se sont déchaînées et la meute est lâchée. Ce joueur talentueux, autrefois chéri et adulé par les masses en dépit de ses fréquents coups de tête et de ses empoignades à répétition avec les sélectionneurs nationaux, subit désormais les foudres du peuple du football marocain qui s’estime égratigné et blessé dans ce qu’il a de plus profond : son amour propre patriotique et nationaliste.
Toutefois et au-delà de la passion somme toute naturelle en matière de football, la crise de Ziyech est révélatrice d’un échec collectif dans la gestion humaine et surtout mentale, non seulement du football, mais du sport national en général.
Comment renouer avec ces temps glorieux où les sportifs marocains suaient sang et eau pour le maillot national dans des conditions à mille lieux du confort logistique actuel et sans contrepartie autre que celle du devoir accompli? Comment inscrire dans la constance cette Grinta fluctuante que l’on a admirée avec émerveillement chez nos Lions pendant certaines phases de jeu, sans d’autres, lors de la dernière coupe d’Afrique? Comment éviter surtout que d’autres affaires Ziyech ne surgissent dans l’avenir et dans d’autres sports, d’autres métiers et d’autres secteurs?… Telles sont les vraies questions.
Majd EL ATOUABI