Jamal Hajjam, ancien Directeur de l'Opinion
Avec le confinement obligatoire auquel se soumettent toutes les catégories sociales, il est fort à craindre que l’épidémie Covid-19 creuse davantage la crise sociale et que nos urgences sociales prennent un caractère plus dramatique.
Jamal HAJJAM
Parallèlement aux mesures prises en faveur des entreprises et des salariés du privé pour atténuer l’impact sur l’activité économique et sur la population active, il est tout aussi vital que le gouverne-ment fournisse, d’urgence, des aides directes aux ménages et aux personnes vulnérables n’ayant pas de revenus réguliers ou opérant dans les activités informelles, dans les milieux aussi bien urbain que rural.
Le gouvernement se doit d’accélérer la cadence et de déployer très vite les moyens permettant de garantir le minimum vital à plusieurs millions de concitoyens qui subissent de plein fouet les conséquences de cette crise.
Une mobilisation nationale au profit de cette population s’impose donc moyennant des mesures à même de soulager les souffrances et de contribuer au succès des efforts consentis jusqu’ici pour venir à bout de ce mal envahissant.
Tout à fait opportunes dans ce sens sont les propositions formulées par l’Alliance des économistes istiqlaliens qui recommandent une aide directe ciblant cette population, la prise en charge de la consommation habituelle d’eau et d’électricité des ménages en souffrance et l’application d’un différé systématique des échéances de crédit au logement et à la consommation pendant la période de la crise sans intérêts ni pénalités de retard.
Ces efforts de solidarité, tout à fait à la portée et à même de renforcer la cohésion sociale, exigent juste une volonté de mise en oeuvre rapide.
Le gouvernement se doit d’accélérer la cadence et de déployer très vite les moyens permettant de garantir le minimum vital à plusieurs millions de concitoyens qui subissent de plein fouet les conséquences de cette crise.
Une mobilisation nationale au profit de cette population s’impose donc moyennant des mesures à même de soulager les souffrances et de contribuer au succès des efforts consentis jusqu’ici pour venir à bout de ce mal envahissant.
Tout à fait opportunes dans ce sens sont les propositions formulées par l’Alliance des économistes istiqlaliens qui recommandent une aide directe ciblant cette population, la prise en charge de la consommation habituelle d’eau et d’électricité des ménages en souffrance et l’application d’un différé systématique des échéances de crédit au logement et à la consommation pendant la période de la crise sans intérêts ni pénalités de retard.
Ces efforts de solidarité, tout à fait à la portée et à même de renforcer la cohésion sociale, exigent juste une volonté de mise en oeuvre rapide.
Jamal HAJJAM