Pourquoi sommes-nous si friands des flatteries ? D’où nous vient cette manie de sauter sur la moindre brindille de succès pour en tresser des couronnes triomphales, vantant notre propre gloire ?
La question mérite d’être étudiée par quelque sociologues chevronnés. En attendant, il n’est pas interdit de s’aventurer dans un début d’explication de notre emballement exagéré suite à l’épisode des masques de protection.
Selon une croyance bien ancrée, ce triomphalisme «ethnocentriste» de circonstance qui s’empare de nous à chaque succès ou coup d’éclat sportif, économique, scientifique, culturel ou politique, résulterait de la position géographique de notre pays au confluent des continents et des nations.
Devons-nous pour autant nous prendre pour le centre du monde, sachant que ce dernier se situerait selon les calculs de sérieux géographes au point de rencontre entre le parallèle 23° N et le méridien 28° E qui se croisent en deux endroits : le désert égyptien d’une part et un coin perdu en plein océan Pacifique de l’autre.
Oui, le Maroc a bien réagi en réorientant son écosystème «textilien» vers la création de masques de protection. Oui, il a raison d’anticiper l’augmentation inéluctable du nombre d’assistés respiratoires en mobilisant une task force d’ingénieurs pour le développement de 500 respirateurs 100% made in Morocco.
Cela mérite certes des applaudissements et plein d’encouragements. Mais de là à aller arborer nos biceps, triceps et trapézoïdal à la face du monde, il y a plusieurs pas que nous avons allégrement franchis.
Le mieux serait que cette réactivité et cette approche globale ne soient pas seulement érigées comme des faire-valoir à la face du monde, mais plutôt comme un standard de service au citoyen. Nous avons largement démontré que lorsqu’on veut, on peut !
La question mérite d’être étudiée par quelque sociologues chevronnés. En attendant, il n’est pas interdit de s’aventurer dans un début d’explication de notre emballement exagéré suite à l’épisode des masques de protection.
Selon une croyance bien ancrée, ce triomphalisme «ethnocentriste» de circonstance qui s’empare de nous à chaque succès ou coup d’éclat sportif, économique, scientifique, culturel ou politique, résulterait de la position géographique de notre pays au confluent des continents et des nations.
Devons-nous pour autant nous prendre pour le centre du monde, sachant que ce dernier se situerait selon les calculs de sérieux géographes au point de rencontre entre le parallèle 23° N et le méridien 28° E qui se croisent en deux endroits : le désert égyptien d’une part et un coin perdu en plein océan Pacifique de l’autre.
Oui, le Maroc a bien réagi en réorientant son écosystème «textilien» vers la création de masques de protection. Oui, il a raison d’anticiper l’augmentation inéluctable du nombre d’assistés respiratoires en mobilisant une task force d’ingénieurs pour le développement de 500 respirateurs 100% made in Morocco.
Cela mérite certes des applaudissements et plein d’encouragements. Mais de là à aller arborer nos biceps, triceps et trapézoïdal à la face du monde, il y a plusieurs pas que nous avons allégrement franchis.
Le mieux serait que cette réactivité et cette approche globale ne soient pas seulement érigées comme des faire-valoir à la face du monde, mais plutôt comme un standard de service au citoyen. Nous avons largement démontré que lorsqu’on veut, on peut !
Majd EL ATOUABI