Quand Casablanca va, tout va. La réciproque est malheureusement vraie aussi. Pour la énième fois, la métropole subit les privations et les freins liés à l’urgence sanitaire pour quatre semaines encore. Depuis le début de la pandémie, la ville blanche a gardé la tête du classement des villes les plus atteintes par le virus. Densité ? Indiscipline des habitants ? Grande mobilité des visiteurs, des navettistes, ou autres, en partance ou à destination de la plus grande ville du Royaume ? Autant de raisons qui pourraient expliquer la grande malédiction que vit la métropole, dont les effets néfastes sont perceptibles chez les Bidaouis.
Il faut dire que Casablanca est le cœur battant de l’économie marocaine. Du dynamisme de sa population, dans tous les secteurs, dépend la « santé » du pays. Le commerce, l’industrie, les services et les millions de travailleurs, de marchands, de prestataires en tous genres, qui font le quotidien de la capitale économique, s’en trouvent affaiblis par la multitude d’obstacles au fonctionnement normal de la mégapole. Le Maroc peut-il se permettre de garder le bateau amiral de son économie dans le provisoire qui dure ? Y a-t-il quelqu’un pour imaginer une solution plus viable que le recours au bouclage de la ville ? Certes, le choix est cornélien entre l’ouverture totale et le risque d’explosion de la contamination, cependant, Casablanca mérite une conjonction d’efforts et d’idées pour aboutir à des solutions qui pourraient à la fois sauver des vies et une économie nationale à bout de souffle suite aux multiples restrictions en vigueur. Il va falloir faire preuve de créativité pour atteindre cet objectif vital pour Casablanca et pour le reste du Royaume. Ouvrez-donc les stores ! Prudemment, mais ouvrez-les de grâce !
Il faut dire que Casablanca est le cœur battant de l’économie marocaine. Du dynamisme de sa population, dans tous les secteurs, dépend la « santé » du pays. Le commerce, l’industrie, les services et les millions de travailleurs, de marchands, de prestataires en tous genres, qui font le quotidien de la capitale économique, s’en trouvent affaiblis par la multitude d’obstacles au fonctionnement normal de la mégapole. Le Maroc peut-il se permettre de garder le bateau amiral de son économie dans le provisoire qui dure ? Y a-t-il quelqu’un pour imaginer une solution plus viable que le recours au bouclage de la ville ? Certes, le choix est cornélien entre l’ouverture totale et le risque d’explosion de la contamination, cependant, Casablanca mérite une conjonction d’efforts et d’idées pour aboutir à des solutions qui pourraient à la fois sauver des vies et une économie nationale à bout de souffle suite aux multiples restrictions en vigueur. Il va falloir faire preuve de créativité pour atteindre cet objectif vital pour Casablanca et pour le reste du Royaume. Ouvrez-donc les stores ! Prudemment, mais ouvrez-les de grâce !
Mustapha BOURAKKADI