En pleine campagne électorale, les candidats et les militants de l’ensemble des formations politiques sillonnent les rues et les boulevards, pour convaincre les déçus de la politique. De leur côté, les dirigeants partisans passent sur les plateaux de télévision pour détailler des programmes de leurs partis à l’attention des citoyens.
Reconnaissons-le, les programmes sont nombreux, on voit quand même un effort fourni dans la conception de mesures concrètes pour redresser le pays après la crise du Covid-19. On parle économie, pouvoir d’achat, services sociaux, égalité homme-femme, droits de l’Homme, santé, éducation… etc.
Mais, on a beau préparer les programmes ambitieux avec des mesures concrètes et chiffrées, le regain de confiance dans la politique est loin d’être acquis.
Après les déceptions accumulées durant les dix dernières années, convaincre les citoyens s’avère une mission ardue, tant le « parti » de l’abstention est un adversaire redoutable. Il suffit de voir que les deux tiers des Marocains ne comptent pas voter, selon un sondage du MIPA(Moroccan Institut for Policy Analysis). Ce à quoi s’ajoute le scepticisme chronique de la jeunesse qui rechigne à s’inscrire sur les listes électorales.
Sans chercher les causes de ce désaveu citoyen dans des analyses sociologiques inextricables, la racine du problème est connue : les gens veulent la reddition des comptes. C’est-à-dire des élus locaux, régionaux et des députés qui rendent compte aux citoyens. Il s’agit de l’unique façon de pousser dirigeants et élus à travailler pour l’intérêt général.
A cela, l’Istiqlal propose une solution. Il s’agit d’une Charte d’honneur que tout élu doit signer, en gage d’engagement envers les électeurs. Nizar Baraka veut que les élus de son parti soient comptables de leur action et qu’ils restent à proximité des citoyens tout au long de leur mandat. Certes, cette mesure est louable en principe, encore faut-il qu’elle soit appliquée par toutes les formations politiques et fasse, ainsi, son chemin dans la praxis politique des années à venir.
Reconnaissons-le, les programmes sont nombreux, on voit quand même un effort fourni dans la conception de mesures concrètes pour redresser le pays après la crise du Covid-19. On parle économie, pouvoir d’achat, services sociaux, égalité homme-femme, droits de l’Homme, santé, éducation… etc.
Mais, on a beau préparer les programmes ambitieux avec des mesures concrètes et chiffrées, le regain de confiance dans la politique est loin d’être acquis.
Après les déceptions accumulées durant les dix dernières années, convaincre les citoyens s’avère une mission ardue, tant le « parti » de l’abstention est un adversaire redoutable. Il suffit de voir que les deux tiers des Marocains ne comptent pas voter, selon un sondage du MIPA(Moroccan Institut for Policy Analysis). Ce à quoi s’ajoute le scepticisme chronique de la jeunesse qui rechigne à s’inscrire sur les listes électorales.
Sans chercher les causes de ce désaveu citoyen dans des analyses sociologiques inextricables, la racine du problème est connue : les gens veulent la reddition des comptes. C’est-à-dire des élus locaux, régionaux et des députés qui rendent compte aux citoyens. Il s’agit de l’unique façon de pousser dirigeants et élus à travailler pour l’intérêt général.
A cela, l’Istiqlal propose une solution. Il s’agit d’une Charte d’honneur que tout élu doit signer, en gage d’engagement envers les électeurs. Nizar Baraka veut que les élus de son parti soient comptables de leur action et qu’ils restent à proximité des citoyens tout au long de leur mandat. Certes, cette mesure est louable en principe, encore faut-il qu’elle soit appliquée par toutes les formations politiques et fasse, ainsi, son chemin dans la praxis politique des années à venir.
Anass MACHLOUKH