C’est l’histoire d’un jet privé qui s’écrase dans une île déserte, avec à son bord un riche homme d’affaires et son associé, un pilote, un copilote et une hôtesse. Seuls les businessmen survivent au crash. Lorsque les secouristes les retrouvent, ils leurs demandent où est-ce qu’ils avaient ensevelis les cadavres. Ils leurs répondent qu’ils ne les avaient pas enterrés, mais dévorés !
Les secouristes, sonnés par cette sordide révélation, leur demandent pourquoi ils avaient agi ainsi ? Ce à quoi nos deux cannibales improvisés rétorquent qu’ils n’avaient pas eu d’autre choix et que c’était une question de survie ou de mort... Mais ça ne fait qu’une semaine que votre avion s’est écrasé, messieurs ! Objectent alors les secouristes.
Même s’il ne s’agit que d’une blague, cette histoire dégage une morale qui rappelle une triste réalité de la période actuelle. Dans cette réalité, le crash représente la crise économique générée par la pandémie du coronavirus, l’avion, ces milliers d’entreprises affectées et les membres d’équipage, ces milliers de salariés sacrifiés sur l’autel de l’optimisation financière par certains patrons peu scrupuleux qui utilisent la crise actuelle comme alibi à de sombres règlements de comptes sociaux.
Sur les centaines de milliers d’entreprises qui se sont déclarées en difficulté depuis le début de cette crise, la grande majorité est réellement en détresse financière. Il existe également des patrons vertueux qui ont choisi de faire face à la crise dignement, taisant leur douleur et assumant leurs pertes sur leur propre trésorerie, par esprit de solidarité envers le pays et envers leurs salariés. Mais dans le lot, se cachent aussi quelques opportunistes qui ont sauté sur l’occasion pour tailler dans le maigre lard des charges sociales, tout en exagérant leurs difficultés. Ceux-là, il faudra les débusquer, les dénoncer et les sanctionner.
Les secouristes, sonnés par cette sordide révélation, leur demandent pourquoi ils avaient agi ainsi ? Ce à quoi nos deux cannibales improvisés rétorquent qu’ils n’avaient pas eu d’autre choix et que c’était une question de survie ou de mort... Mais ça ne fait qu’une semaine que votre avion s’est écrasé, messieurs ! Objectent alors les secouristes.
Même s’il ne s’agit que d’une blague, cette histoire dégage une morale qui rappelle une triste réalité de la période actuelle. Dans cette réalité, le crash représente la crise économique générée par la pandémie du coronavirus, l’avion, ces milliers d’entreprises affectées et les membres d’équipage, ces milliers de salariés sacrifiés sur l’autel de l’optimisation financière par certains patrons peu scrupuleux qui utilisent la crise actuelle comme alibi à de sombres règlements de comptes sociaux.
Sur les centaines de milliers d’entreprises qui se sont déclarées en difficulté depuis le début de cette crise, la grande majorité est réellement en détresse financière. Il existe également des patrons vertueux qui ont choisi de faire face à la crise dignement, taisant leur douleur et assumant leurs pertes sur leur propre trésorerie, par esprit de solidarité envers le pays et envers leurs salariés. Mais dans le lot, se cachent aussi quelques opportunistes qui ont sauté sur l’occasion pour tailler dans le maigre lard des charges sociales, tout en exagérant leurs difficultés. Ceux-là, il faudra les débusquer, les dénoncer et les sanctionner.
Majd EL ATOUABI