Que le Maroc soit un champion mondial de l’espionnage et du contre-espionnage, cela n’a rien d’une révélation, mais relève plutôt de la vérité la plus banale, tant les prouesses de nos services de Renseignement sont de notoriété internationale.
Car, sinon comment qualifier des exploits comme la localisation en pleine banlieue parisienne d’Abdelhamid Abaaoud, le sanguinaire émir de la cellule terroriste qui avait ensanglanté la Capitale française lors de la funeste soirée du 13 novembre 2015 qui s’était soldée par un bilan tragique de 130 morts? Comment expliquer l’identification en avril 2019 grâce au Maroc de neuf membres des commandos terroristes qui avaient semé la mort en Inde et au Sri Lanka, générant plus de 400 victimes? Comment qualifier l’identification du soldat américain radicalisé Col Bridges en janvier 2021 sur la base d’informations fournies par la DGST marocaine au FBI américain, avant même son passage à l’acte ? Comment expliquer enfin la mise à nu de l’exfiltration du terroriste Brahim Ghali vers l’Espagne, le 18 avril dernier ?
Ces réalisations et notamment la dernière, qui sont loin d’être exhaustives, ont fini par forger la réputation d’excellence de nos services de Renseignement civils et militaires, intérieurs et extérieurs, comme l’un des outils d’intelligence les plus performants au monde et les plus percutants en matière de défense et de géopolitique.
Cette réputation, consolidée au bout de plusieurs décennies d’engagement et de travail acharné pour le bien du Maroc et de ses alliés, a également fini par attiser les convoitises, la jalousie et l’agacement de nos ennemis et même de certains supposés amis avec lesquels nous sommes aujourd’hui en plein bras de fer diplomatique.
Dans ce sens, et au-delà de son volet «droit-de-l’hommiste» qui s’apparente plus à un paravent pour cacher les véritables motivations de ses instigateurs, l’affaire «Pegasus», qui secoue depuis une semaine le landerneau politico-médiatique international, résonne comme une tentative de souillage de l’image de marque de ces mêmes services, et à travers eux la réputation du Maroc. D’où la nécessité de persévérer dans la voie légale et juridique privilégiée par le Royaume pour faire toute la lumière sur les implications de cette “sale guerre”, ses motivations, ses instigateurs et accessoirement sur d’éventuelles dérives sécuritaires au cas où elles auraient été réellement commises.
Car, sinon comment qualifier des exploits comme la localisation en pleine banlieue parisienne d’Abdelhamid Abaaoud, le sanguinaire émir de la cellule terroriste qui avait ensanglanté la Capitale française lors de la funeste soirée du 13 novembre 2015 qui s’était soldée par un bilan tragique de 130 morts? Comment expliquer l’identification en avril 2019 grâce au Maroc de neuf membres des commandos terroristes qui avaient semé la mort en Inde et au Sri Lanka, générant plus de 400 victimes? Comment qualifier l’identification du soldat américain radicalisé Col Bridges en janvier 2021 sur la base d’informations fournies par la DGST marocaine au FBI américain, avant même son passage à l’acte ? Comment expliquer enfin la mise à nu de l’exfiltration du terroriste Brahim Ghali vers l’Espagne, le 18 avril dernier ?
Ces réalisations et notamment la dernière, qui sont loin d’être exhaustives, ont fini par forger la réputation d’excellence de nos services de Renseignement civils et militaires, intérieurs et extérieurs, comme l’un des outils d’intelligence les plus performants au monde et les plus percutants en matière de défense et de géopolitique.
Cette réputation, consolidée au bout de plusieurs décennies d’engagement et de travail acharné pour le bien du Maroc et de ses alliés, a également fini par attiser les convoitises, la jalousie et l’agacement de nos ennemis et même de certains supposés amis avec lesquels nous sommes aujourd’hui en plein bras de fer diplomatique.
Dans ce sens, et au-delà de son volet «droit-de-l’hommiste» qui s’apparente plus à un paravent pour cacher les véritables motivations de ses instigateurs, l’affaire «Pegasus», qui secoue depuis une semaine le landerneau politico-médiatique international, résonne comme une tentative de souillage de l’image de marque de ces mêmes services, et à travers eux la réputation du Maroc. D’où la nécessité de persévérer dans la voie légale et juridique privilégiée par le Royaume pour faire toute la lumière sur les implications de cette “sale guerre”, ses motivations, ses instigateurs et accessoirement sur d’éventuelles dérives sécuritaires au cas où elles auraient été réellement commises.
Majd EL ATOUABI