Crise ou pas crise, Ramadan a été comme toujours le mois par excellence de la piété certes, mais aussi de la surconsommation. Frappés de boulimie acheteuse en raison, sans doute, du stress post-coronavirus, nos concitoyens ont continué à se ruer sur les étals comme si de rien n’était, quitte à creuser davantage leurs finances malmenées par les effets de la crise.
Dans cette fièvre acheteuse, somme toute habituelle pendant ce mois où abstinence et abondance s’alternent comme jour et nuit, une nouveauté dictée par le contexte actuel : la consommation des produits locaux. On a certes vu la persistance dans beaucoup de caddies, du moins ceux qui en ont toujours les moyens, de quelques produits expatriés depuis assez longtemps chez nous qu’ils en sont devenus familiers. Il s’agit notamment des indétrônables dattes algériennes et tunisiennes qui ont continué, imperturbables, à truster les tables de Ftour durant le mois du jeûne.
Il s’agit aussi et plus frivolement du bon vieux pot de Nutella ou de la tablette Lindt ou Milka dont on n’a pas pu priver les bambins par tendresse, mais aussi par peur de leur infliger quelques douteuses douceurs du cru.
Il s’agit enfin de toutes ces gâteries et de ces produits de «plaisance» importés ou de contrebande qui apportaient de la joie et de la couleur dans les chariots et les paniers des marocains des classes moyennes et populaires.
Les succès réalisés par le Maroc sur le front de la lutte contre la pandémie dont sa capacité à produire et à exporter des masques de protection, ont sensiblement changé notre perception du produit local. Résultat, aujourd’hui, plus que jamais, le marocain est disposé à consommer des produits locaux. Pourvu que nos producteurs sachent le fidéliser.
Dans cette fièvre acheteuse, somme toute habituelle pendant ce mois où abstinence et abondance s’alternent comme jour et nuit, une nouveauté dictée par le contexte actuel : la consommation des produits locaux. On a certes vu la persistance dans beaucoup de caddies, du moins ceux qui en ont toujours les moyens, de quelques produits expatriés depuis assez longtemps chez nous qu’ils en sont devenus familiers. Il s’agit notamment des indétrônables dattes algériennes et tunisiennes qui ont continué, imperturbables, à truster les tables de Ftour durant le mois du jeûne.
Il s’agit aussi et plus frivolement du bon vieux pot de Nutella ou de la tablette Lindt ou Milka dont on n’a pas pu priver les bambins par tendresse, mais aussi par peur de leur infliger quelques douteuses douceurs du cru.
Il s’agit enfin de toutes ces gâteries et de ces produits de «plaisance» importés ou de contrebande qui apportaient de la joie et de la couleur dans les chariots et les paniers des marocains des classes moyennes et populaires.
Les succès réalisés par le Maroc sur le front de la lutte contre la pandémie dont sa capacité à produire et à exporter des masques de protection, ont sensiblement changé notre perception du produit local. Résultat, aujourd’hui, plus que jamais, le marocain est disposé à consommer des produits locaux. Pourvu que nos producteurs sachent le fidéliser.
Abdallah BENSMAÏN