D’après le journal « El Espagnol », dans son édition du dimanche 5 juillet, les navires de guerre de l’US Navy pourraient déménager de la base navale de Rota, située sur la côte atlantique espagnole, dans la province de Cadix, à celle de Ksar Sghir, sur le littoral méditerranéen marocain.
L’accord entre les Etats-Unis et l’Espagne permettant l’exploitation de la base de la Roca par l’US Navy, signé en 1988, arrive à expiration en mai 2021. Les Espagnols rêvent de le reconduire, mais butent sur la volonté des Américains de renforcer leur base de quatre à six destroyers et 600 marins.
Comme leurs relations avec les Américains ont souffert du retrait, en 2019, de la frégate Méndez Núñez du groupe de combat mobilisé dans le Golfe Persique, les Espagnols craignent que les Marocains profitent de cette occasion pour tirer la couverture de leur côté.
Premier port marocain exclusivement militaire, la 5ème base navale de la Marine Royale est devenue opérationnelle en mars 2017, mais n’avait pas suffisamment de tirant d’eau pour accueillir des bâtiments de grande taille. Elle fut agrandie à quatre fois sa taille d’origine, selon le quotidien ibérique, et peut désormais accueillir même des sous-marins. Un éventuel basculement de la flotte américaine de l’embouchure Nord du détroit de Gibraltar vers sa rive Sud ne pourrait que renforcer le poids du Royaume dans cette zone hautement stratégique, traversée annuellement par quelque 100.000 navires.
Les Espagnols en ont bien saisi la portée. Une plus importante participation marocaine à la sécurité du détroit constituerait un autre levier de pression pour la récupération de Sebta, Melillia, les îles Jaâfariyine et les îles Al Hoceima, Leïla, Badis et Alboran. La « Reconquista » marocaine est patiemment, pacifiquement mais inexorablement poursuivie.
L’accord entre les Etats-Unis et l’Espagne permettant l’exploitation de la base de la Roca par l’US Navy, signé en 1988, arrive à expiration en mai 2021. Les Espagnols rêvent de le reconduire, mais butent sur la volonté des Américains de renforcer leur base de quatre à six destroyers et 600 marins.
Comme leurs relations avec les Américains ont souffert du retrait, en 2019, de la frégate Méndez Núñez du groupe de combat mobilisé dans le Golfe Persique, les Espagnols craignent que les Marocains profitent de cette occasion pour tirer la couverture de leur côté.
Premier port marocain exclusivement militaire, la 5ème base navale de la Marine Royale est devenue opérationnelle en mars 2017, mais n’avait pas suffisamment de tirant d’eau pour accueillir des bâtiments de grande taille. Elle fut agrandie à quatre fois sa taille d’origine, selon le quotidien ibérique, et peut désormais accueillir même des sous-marins. Un éventuel basculement de la flotte américaine de l’embouchure Nord du détroit de Gibraltar vers sa rive Sud ne pourrait que renforcer le poids du Royaume dans cette zone hautement stratégique, traversée annuellement par quelque 100.000 navires.
Les Espagnols en ont bien saisi la portée. Une plus importante participation marocaine à la sécurité du détroit constituerait un autre levier de pression pour la récupération de Sebta, Melillia, les îles Jaâfariyine et les îles Al Hoceima, Leïla, Badis et Alboran. La « Reconquista » marocaine est patiemment, pacifiquement mais inexorablement poursuivie.
Ahmed NAJI