La hausse du nombre des sans domicile fixe (SDF) est l’un des phénomènes les plus visibles et les plus apparents de la précarité sociale. Mais, avec la crise sanitaire dont les répercussions socio-économiques ont mis notre pays à genoux, le quotidien de la classe moyenne est devenu, à son tour, un indicateur fiable pour traduire le niveau de cette précarité.
Dès le 13 mars, date de la mise en place du confinement, la situation s’est révélée critique pour cette catégorie de la population. Les ruptures de périodes d’essai et les licenciements se sont multipliés, le taux du sous-emploi a explosé, le coût de la vie a augmenté de manière perceptible…et la liste est loin d’être exhaustive. Dix mois plus tard, l’incertitude règne toujours chez ces personnes. Au dernier trimestre de l’année écoulée, près de 60% des ménages ont déclaré une dégradation du niveau de vie au cours des 12 derniers mois, tandis qu’à peine 13,2% ont vécu une amélioration de leur niveau de vie.
Dévastée par la crise, cette catégorie sociale s’attend à une dégringolade du niveau de vie pour les 12 prochains mois. Un pessimisme qui se ressent d’ailleurs dans le dernier indice de confiance des ménages élaboré par le Haut-Commissariat au Plan. S’il s’est stabilisé au quatrième trimestre 2020 par rapport au trimestre précédent (61,2 points au lieu de 60,6 points), il n’en demeure pas moins qu’il reste à son niveau le plus bas depuis le début de l’enquête en 2008. Pas du tout étonnant, puisque la loi de finances 2021, qui était synonyme d’espoir pour les Marocains, n’a pas su répondre aux défis imposés par la présente conjoncture. Sans oublier que le gouvernement a choisi, une fois de plus, de s’attaquer au pouvoir d’achat de la classe moyenne, à travers une supposée «taxe de solidarité», déductible dès ce mois de janvier, au lieu de faire contribuer les riches pour engraisser les finances publiques qui semblent asséchées par les effets de la pandémie.
Il ne faut donc pas s’étonner de voir les différentes strates de la société organiser des sit-in et des manifestations en pleine pandémie, car l’heure est grave !
Dès le 13 mars, date de la mise en place du confinement, la situation s’est révélée critique pour cette catégorie de la population. Les ruptures de périodes d’essai et les licenciements se sont multipliés, le taux du sous-emploi a explosé, le coût de la vie a augmenté de manière perceptible…et la liste est loin d’être exhaustive. Dix mois plus tard, l’incertitude règne toujours chez ces personnes. Au dernier trimestre de l’année écoulée, près de 60% des ménages ont déclaré une dégradation du niveau de vie au cours des 12 derniers mois, tandis qu’à peine 13,2% ont vécu une amélioration de leur niveau de vie.
Dévastée par la crise, cette catégorie sociale s’attend à une dégringolade du niveau de vie pour les 12 prochains mois. Un pessimisme qui se ressent d’ailleurs dans le dernier indice de confiance des ménages élaboré par le Haut-Commissariat au Plan. S’il s’est stabilisé au quatrième trimestre 2020 par rapport au trimestre précédent (61,2 points au lieu de 60,6 points), il n’en demeure pas moins qu’il reste à son niveau le plus bas depuis le début de l’enquête en 2008. Pas du tout étonnant, puisque la loi de finances 2021, qui était synonyme d’espoir pour les Marocains, n’a pas su répondre aux défis imposés par la présente conjoncture. Sans oublier que le gouvernement a choisi, une fois de plus, de s’attaquer au pouvoir d’achat de la classe moyenne, à travers une supposée «taxe de solidarité», déductible dès ce mois de janvier, au lieu de faire contribuer les riches pour engraisser les finances publiques qui semblent asséchées par les effets de la pandémie.
Il ne faut donc pas s’étonner de voir les différentes strates de la société organiser des sit-in et des manifestations en pleine pandémie, car l’heure est grave !
Saâd JAFRI