Décrocher son diplôme est l’ultime aspiration de tout jeune qui franchit le portail de l’université. Obtenir son certificat de réussite est un motif d’orgueil et de fierté qui signifie qu’on a relevé le défi et parachevé tout un parcours d’apprentissage pour être finalement utile à la société. Chaque année, l’université marocaine accouche de plus de 100.000 jeunes diplômés qui peinent à trouver un emploi. Parfois arrivent-ils à l’obtenir par mérite, parfois par subterfuge. Cette année laisse augurer le pire ! La pandémie a terrassé l’économie marocaine, qui demeure meurtrie par la récession. Celle-ci ne semble pas en capacité d’absorber même le quart de ces diplômés qui arrivent sur le marché du travail pleins d’espoirs et avec beaucoup de projets à l’esprit. Ils devront proroger jusqu’à nouvel ordre, faute d’emplois qui se font de plus en plus rares. Faut-il compter sur le gouvernement taciturne de Saâd Dine El Othmani pour inverser la donne ? Et bien non. Ce dernier sombre dans les calculs comptables et veut préparer les nouveaux diplômés à la fatalité du chômage, qui culmine à 13%.
En dépit des déclarations sournoises de vouloir préserver les emplois, l’Exécutif a déjà brisé l’espoir en réduisant le recrutement dans la Fonction publique, ce qui durera peut-être jusqu’à 2023. De leur côté, les entreprises semblent plus préoccupées par le licenciement que par le recrutement, et ce, malgré le soutien du plan de relance. Que reste-t-il donc à cette pauvre promotion Covid qui arrive sur un marché du travail délaissé aussi bien par l’Etat que par les entreprises ? Encore faut-il recourir à l’initiative privée ou l’entrepreneuriat pour éviter le péril du chômage. C’est d’autant plus incertain qu’on n’a plus entendu parler du programme « Intilaka » depuis le début de la pandémie. Bref ! chers camarades, tenez bon et ne vous résignez pas au désespoir.
En dépit des déclarations sournoises de vouloir préserver les emplois, l’Exécutif a déjà brisé l’espoir en réduisant le recrutement dans la Fonction publique, ce qui durera peut-être jusqu’à 2023. De leur côté, les entreprises semblent plus préoccupées par le licenciement que par le recrutement, et ce, malgré le soutien du plan de relance. Que reste-t-il donc à cette pauvre promotion Covid qui arrive sur un marché du travail délaissé aussi bien par l’Etat que par les entreprises ? Encore faut-il recourir à l’initiative privée ou l’entrepreneuriat pour éviter le péril du chômage. C’est d’autant plus incertain qu’on n’a plus entendu parler du programme « Intilaka » depuis le début de la pandémie. Bref ! chers camarades, tenez bon et ne vous résignez pas au désespoir.
Anass MACHLOUKH