Valoriser pour préserver ou, plus prosaïquement, surfacturer pour mieux sensibiliser à l’importance vitale d’une ressource dont la valeur et la rareté restent largement mésestimées. Il s’agit de l’eau qu’on continue à dilapider en toute insouciance et en toute impunité, alors même que ses réserves menacent depuis longtemps rupture.
Cette ressource sans laquelle aucune vie n’est possible a donc grandement besoin d’être valorisée. Non seulement à travers les traditionnelles campagnes de sensibilisation au ton culpabilisant et alarmiste et dont les effets sur le terrain restent souvent limités, mais au travers d’une action choc avec un impact direct sur sa tarification qui serait revue à la hausse.
Cette mesure efficace, mais impopulaire et donc politiquement périlleuse, aucun gouvernement n’a osé jusqu’ici l’aborder par crainte de se voir aussitôt sanctionné par une «Vox Populi» qui a toujours considéré l’eau comme un bien commun qui doit être accessible facilement et en quantité illimitée, quitte à basculer dans la tragédie du gaspillage.
Il a donc fallu attendre que des instances indépendantes et passablement affranchies des contingences politiques osent franchir le pas en recommandant une telle mesure, pour qu’on commence à peine à envisager la voie dissuasive de la revalorisation tarifaire. Le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) fut le premier à ouvrir la voie depuis plusieurs années, avant que la Commission Spéciale sur le nouveau Modèle de Développement (CSMD) ne lui emboîte le pas en recommandant cette action dans son rapport récemment rendu public.
Maintenant que le cap est tracé par ces deux instances de réflexion et de proposition, reste à savoir si la volonté politique suivra au travers d’un Exécutif courageux qui saura et voudra bien traduire cette mesure impopulaire, mais nécessaire, sur le terrain, avec toute la perspicacité et l’habileté qui permettraient d’en répartir l’impact de manière équitable entre les diverses couches de notre société ? Il ne faudra évidemment pas compter sur l’actuel gouvernement pour le faire.
Cette ressource sans laquelle aucune vie n’est possible a donc grandement besoin d’être valorisée. Non seulement à travers les traditionnelles campagnes de sensibilisation au ton culpabilisant et alarmiste et dont les effets sur le terrain restent souvent limités, mais au travers d’une action choc avec un impact direct sur sa tarification qui serait revue à la hausse.
Cette mesure efficace, mais impopulaire et donc politiquement périlleuse, aucun gouvernement n’a osé jusqu’ici l’aborder par crainte de se voir aussitôt sanctionné par une «Vox Populi» qui a toujours considéré l’eau comme un bien commun qui doit être accessible facilement et en quantité illimitée, quitte à basculer dans la tragédie du gaspillage.
Il a donc fallu attendre que des instances indépendantes et passablement affranchies des contingences politiques osent franchir le pas en recommandant une telle mesure, pour qu’on commence à peine à envisager la voie dissuasive de la revalorisation tarifaire. Le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) fut le premier à ouvrir la voie depuis plusieurs années, avant que la Commission Spéciale sur le nouveau Modèle de Développement (CSMD) ne lui emboîte le pas en recommandant cette action dans son rapport récemment rendu public.
Maintenant que le cap est tracé par ces deux instances de réflexion et de proposition, reste à savoir si la volonté politique suivra au travers d’un Exécutif courageux qui saura et voudra bien traduire cette mesure impopulaire, mais nécessaire, sur le terrain, avec toute la perspicacité et l’habileté qui permettraient d’en répartir l’impact de manière équitable entre les diverses couches de notre société ? Il ne faudra évidemment pas compter sur l’actuel gouvernement pour le faire.