Un mois après les annonces positives et les positions constructives à l’égard du Maroc faites par le nouveau gouvernement fédéral d’Allemagne, et une semaine après la désignation du nouvel ambassadeur de Berlin à Rabat, l’Espagne multiplie, à son tour, les signaux positifs dans l’ambition de tourner une fois pour toutes la page de la fâcheuse crise avec le Royaume.
En témoignent les dernières déclarations du Roi Felipe VI qui, malgré l’absence remarquée de l’ambassadeure marocaine Karima Benyaïch lors de la protocolaire réception du Corps diplomatique accrédité en Espagne organisée lundi à Madrid, n’a pas manqué de chanter les louanges des «nombreux liens» qui «unissent» les deux pays.
Un discours qui ne sort pas de l’ordinaire, certes, mais qui reflète la volonté de la monarchie espagnole, symbole de l’unité et de la permanence de l’État, de matérialiser, dès maintenant, la nouvelle relation maroco-espagnole «basée sur des piliers plus forts et plus solides». Une relation qui devrait commencer par l’abandon des positions ambiguës à l’égard de l’intégrité territoriale à laquelle le peuple marocain s’attache comme une moule à son rocher. Sans oublier le statu quo sur les villes occupées de Sebta et Mellilia qui n’est pas recevable aux yeux des Marocains et qui se profile comme une tumeur maligne dans leurs coeurs.
C’est dire qu’après le péché originel du voisin ibérique, la confiance du Royaume ne peut être regagnée qu’avec des actions concrètes, surtout qu’un Pedro Sanchez persiste dans sa démarche timorée du «politiquement correct».
Nous l’avons écrit de mille et une manières sur ces mêmes colonnes : les récentes crises diplomatiques ont montré à quel point le sort du Maroc ne dépend pas de ses voisins régionaux, du moins pas économiquement. Toutefois, celui-ci reste la seule porte d’entrée fiable vers l’Afrique, ce qui fait que l’établissement de relations égal à égal avec le Royaume n’est pas un geste de bienfaisance, mais une évidence qui répond à une réalité géopolitique indubitable.
En témoignent les dernières déclarations du Roi Felipe VI qui, malgré l’absence remarquée de l’ambassadeure marocaine Karima Benyaïch lors de la protocolaire réception du Corps diplomatique accrédité en Espagne organisée lundi à Madrid, n’a pas manqué de chanter les louanges des «nombreux liens» qui «unissent» les deux pays.
Un discours qui ne sort pas de l’ordinaire, certes, mais qui reflète la volonté de la monarchie espagnole, symbole de l’unité et de la permanence de l’État, de matérialiser, dès maintenant, la nouvelle relation maroco-espagnole «basée sur des piliers plus forts et plus solides». Une relation qui devrait commencer par l’abandon des positions ambiguës à l’égard de l’intégrité territoriale à laquelle le peuple marocain s’attache comme une moule à son rocher. Sans oublier le statu quo sur les villes occupées de Sebta et Mellilia qui n’est pas recevable aux yeux des Marocains et qui se profile comme une tumeur maligne dans leurs coeurs.
C’est dire qu’après le péché originel du voisin ibérique, la confiance du Royaume ne peut être regagnée qu’avec des actions concrètes, surtout qu’un Pedro Sanchez persiste dans sa démarche timorée du «politiquement correct».
Nous l’avons écrit de mille et une manières sur ces mêmes colonnes : les récentes crises diplomatiques ont montré à quel point le sort du Maroc ne dépend pas de ses voisins régionaux, du moins pas économiquement. Toutefois, celui-ci reste la seule porte d’entrée fiable vers l’Afrique, ce qui fait que l’établissement de relations égal à égal avec le Royaume n’est pas un geste de bienfaisance, mais une évidence qui répond à une réalité géopolitique indubitable.
Saâd JAFRI