Alors que l’attention du peuple est légitimement accaparée par la hausse des prix des matières de première nécessité, un autre péril guette partout dans le monde sans que l’homme de la rue ne s’en soucie outre-mesure ici au Maroc. Il s’agit des pénuries en ces mêmes matières premières que des pays aussi proches que l’Algérie, la Tunisie et même l’Espagne, ne parviennent pas à épargner à leurs populations.
En Tunisie par exemple qui importe la moitié de son blé d’Ukraine, l’instabilité socioéconomique consécutive à la pandémie du Covid et aux soubresauts politiques à rallonge de la révolution du Jasmin atteint actuellement des seuils alarmants qui augurent de sombres perspectives sociales et sécuritaires. L’Algérie, qui figure depuis toujours parmi les pays abonnés à toutes sortes de pénuries alimentaires avant même la pandémie du Covid et l’invasion russe en Ukraine, ne parvient pas à assurer son autosuffisance dans des matières aussi basiques que les pommes de terre, le blé et les huiles. Et que dire de l’Espagne, grande puissance agricole arrimée à la toute puissante Union Européenne qui en est aujourd’hui réduite à rationner la vente d’huiles et de pâtes alimentaires ?
Au Maroc, la période que nous vivons rappelle à s’y méprendre les premiers jours de la pandémie du Covid, avant la mise en place d’un confinement généralisé. À l’époque, les images inquiétantes de supermarchés aux rayons vides car mis à sac par des populations apeurées par le spectre des pénuries, affluaient de toutes parts, Amérique et Royaume-Uni y compris.
Finalement, ces scènes aussi pénibles qu’anxiogènes ne se reproduiront pas chez nous car, en dépit du ralentissement des circuits mondiaux d’approvisionnement, notre pays parviendra à s’en sortir grâce notamment à son autosuffisance dans un grand nombre de produits agro-alimentaires et aux stocks stratégiques constitués avant ce mois de forte consommation qu’est le Ramadan, sans oublier la réactivité des autorités en matière d’acquisition de médicaments et d’équipements anti-Covid.
Aujourd’hui, alors que l’Histoire récente semble bégayer en nous replongeant dans la même ambiance oppressante d’il y a deux années, gageons que le Maroc, en tant que pays qui s’est toujours considéré insulaire de par sa situation géographique et son voisinage régional qui lui imposent une vigilance constante en matière d’approvisionnement, parviendra encore une fois à relever le défi de la résilience. Il en va de notre souveraineté érigée en tête des priorités par la plus haute autorité du pays lors du discours inaugural de la précédente législature.
En Tunisie par exemple qui importe la moitié de son blé d’Ukraine, l’instabilité socioéconomique consécutive à la pandémie du Covid et aux soubresauts politiques à rallonge de la révolution du Jasmin atteint actuellement des seuils alarmants qui augurent de sombres perspectives sociales et sécuritaires. L’Algérie, qui figure depuis toujours parmi les pays abonnés à toutes sortes de pénuries alimentaires avant même la pandémie du Covid et l’invasion russe en Ukraine, ne parvient pas à assurer son autosuffisance dans des matières aussi basiques que les pommes de terre, le blé et les huiles. Et que dire de l’Espagne, grande puissance agricole arrimée à la toute puissante Union Européenne qui en est aujourd’hui réduite à rationner la vente d’huiles et de pâtes alimentaires ?
Au Maroc, la période que nous vivons rappelle à s’y méprendre les premiers jours de la pandémie du Covid, avant la mise en place d’un confinement généralisé. À l’époque, les images inquiétantes de supermarchés aux rayons vides car mis à sac par des populations apeurées par le spectre des pénuries, affluaient de toutes parts, Amérique et Royaume-Uni y compris.
Finalement, ces scènes aussi pénibles qu’anxiogènes ne se reproduiront pas chez nous car, en dépit du ralentissement des circuits mondiaux d’approvisionnement, notre pays parviendra à s’en sortir grâce notamment à son autosuffisance dans un grand nombre de produits agro-alimentaires et aux stocks stratégiques constitués avant ce mois de forte consommation qu’est le Ramadan, sans oublier la réactivité des autorités en matière d’acquisition de médicaments et d’équipements anti-Covid.
Aujourd’hui, alors que l’Histoire récente semble bégayer en nous replongeant dans la même ambiance oppressante d’il y a deux années, gageons que le Maroc, en tant que pays qui s’est toujours considéré insulaire de par sa situation géographique et son voisinage régional qui lui imposent une vigilance constante en matière d’approvisionnement, parviendra encore une fois à relever le défi de la résilience. Il en va de notre souveraineté érigée en tête des priorités par la plus haute autorité du pays lors du discours inaugural de la précédente législature.
Majd EL ATOUABI