Le confinement. C’est l’unique réponse que l’on puisse actuellement apporter à la pandémie du Coronavirus, celle qu’ont heureusement ordonné les plus hautes autorités, en faisant fermer tous les lieux de rassemblement humain où la contagion peut se manifester. Car il est des évidences à rappeler. D’abord que l’on ne sait toujours pas grand-chose du virus CoVid-19, aucun médicament n’a été jusqu’à présent conçu pour soigner cette pneumonie virale.
Si la Chine est parvenue à brider la contagion, c’est seulement grâce aux mesures drastiques de confinement prises par Pékin. Ensuite, tous les Marocains savent que leur système de santé publique n’arrive déjà pas, en temps normal, à assurer correctement l’accès aux soins à l’ensemble de la population. Imaginez ce qu’il en sera s’il doit faire face à un afflux massif de malades contagieux qui nécessitent un traitement spécifique.
C’est, d’ailleurs, en ce genre d’occasion que l’on se rend compte (trop tard ?) que l’investissement dans l’infrastructure sanitaire et la formation des médecins et infirmiers, c’est plus une question salutaire que budgétaire. L’urgence reportant à plus tard la nécessaire remise en cause de la politique sanitaire, et comme le recours au confinement s’impose, il reste à gérer ensemble cette différente manière de vivre, où la solidarité reprend (enfin) droit de cité.
La psychose collective malheureusement aussi, mais c’est là un autre sujet. C’est que ce coquin de Coronavirus est violemment égalitaire, n’épargnant aucune catégorie sociale. Microscopique, il est quand même parvenu à obliger les humains de se rappeler leur fragile nature, à remettre en cause la hiérarchie des valeurs dictée par leur conditionnement social. Que l’on découvre que le CoVid-19 est un lutteur de classe maoïste en mode infiltration, il ne faudrait pas s’en étonner.
Si la Chine est parvenue à brider la contagion, c’est seulement grâce aux mesures drastiques de confinement prises par Pékin. Ensuite, tous les Marocains savent que leur système de santé publique n’arrive déjà pas, en temps normal, à assurer correctement l’accès aux soins à l’ensemble de la population. Imaginez ce qu’il en sera s’il doit faire face à un afflux massif de malades contagieux qui nécessitent un traitement spécifique.
C’est, d’ailleurs, en ce genre d’occasion que l’on se rend compte (trop tard ?) que l’investissement dans l’infrastructure sanitaire et la formation des médecins et infirmiers, c’est plus une question salutaire que budgétaire. L’urgence reportant à plus tard la nécessaire remise en cause de la politique sanitaire, et comme le recours au confinement s’impose, il reste à gérer ensemble cette différente manière de vivre, où la solidarité reprend (enfin) droit de cité.
La psychose collective malheureusement aussi, mais c’est là un autre sujet. C’est que ce coquin de Coronavirus est violemment égalitaire, n’épargnant aucune catégorie sociale. Microscopique, il est quand même parvenu à obliger les humains de se rappeler leur fragile nature, à remettre en cause la hiérarchie des valeurs dictée par leur conditionnement social. Que l’on découvre que le CoVid-19 est un lutteur de classe maoïste en mode infiltration, il ne faudrait pas s’en étonner.
Ahmed NAJI