Dirigeant une entreprise active dans un secteur gravement affecté par la crise du Covid19, cet opérateur économique a un message à faire passer et a estimé pertinent de le faire entendre par voie de presse. « Notre entreprise n’a pas abandonné ses employés en cette période de crise en les envoyant toucher 2.000 Dhs auprès de la CNSS. Nous avons considéré que c’était, de notre part, un geste de solidarité patriotique, qui revient autant à réduire la pression sur le Fonds spécial pour la gestion de la pandémie que d’éviter à nos salariés d’avoir à se débrouiller avec des revenus sévèrement amaigris. Et nous ne sommes pas les seuls à avoir privilégié cette démarche. Bien des entreprises ont estimé qu’il était de leur devoir de ne pas rejeter la responsabilité de leurs employés sur un Etat déjà très sollicité.
Pendant ce temps, d’autres opérateurs n’ont pas hésité à profiter de cette opportunité, en mettant leurs salariés à l’arrêt, ce qui leur a permis de réduire leurs charges de manière très significative. Si certains ont des raisons de le faire, d’autres en ont beaucoup moins. Mais il est quand même navrant de constater que les entreprises ayant adopté une attitude citoyenne ont été, en fin de compte, totalement oubliées par le Comité de Veille Economique. Quasiment rien n’a été prévu pour soutenir ces dernières. Nous avons ce frustrant sentiment d’être les dindons de la farce ».
Il n’y a pas grand-chose à commenter dans cette déclaration, qui se suffit d’elle-même. Si ce n’est qu’en temps de crise se distinguent comportements citoyens responsables et prolifèrent opportunistes de tout acabit. Distinguer le bon grain de l’ivraie en reconnaissant les sacrifices assumés par un appui adapté revient à promouvoir une culture du mérite, catalyseur espéré d’un Maroc post-coronavirus plus confiant en lui-même.
Pendant ce temps, d’autres opérateurs n’ont pas hésité à profiter de cette opportunité, en mettant leurs salariés à l’arrêt, ce qui leur a permis de réduire leurs charges de manière très significative. Si certains ont des raisons de le faire, d’autres en ont beaucoup moins. Mais il est quand même navrant de constater que les entreprises ayant adopté une attitude citoyenne ont été, en fin de compte, totalement oubliées par le Comité de Veille Economique. Quasiment rien n’a été prévu pour soutenir ces dernières. Nous avons ce frustrant sentiment d’être les dindons de la farce ».
Il n’y a pas grand-chose à commenter dans cette déclaration, qui se suffit d’elle-même. Si ce n’est qu’en temps de crise se distinguent comportements citoyens responsables et prolifèrent opportunistes de tout acabit. Distinguer le bon grain de l’ivraie en reconnaissant les sacrifices assumés par un appui adapté revient à promouvoir une culture du mérite, catalyseur espéré d’un Maroc post-coronavirus plus confiant en lui-même.
Ahmed NAJI