En ces heures difficiles, les exemples de solidarité qui se multiplient apportent du baume aux coeurs et viennent rappeler que nos belles valeurs marocaines ne sont pas aussi perdues qu’on le pensait. Dans les ruelles de l’ancienne médina de Rabat ou parmi les allées des quartiers résidentiels, de plus en plus de familles contribuent à cet élan de solidarité, chacune en fonction de ses moyens.
A l’image de cette noble tradition qui consistait à déposer devant les portes des maisons une «Khabia» (jarre) d’argile remplie d’eau potable et à l’embout traité au goudron pour chasser les insectes, il y a ceux qui mettent à la disposition des passants des citernes d’eau et de savon pour qu’ils puissent se laver les mains. Dans d’autres quartiers, ce sont des collectes de vivres pour les voisins nécessiteux et obligés de rester confinés avec leurs enfants qui sont organisées.
Cet élan de solidarité spontané et citoyen rappelle à ceux qui l’ont vécu l’union sacrée et populaire qui avait déferlé sur le Maroc après le décès du regretté Roi Hassan II en juillet 1999. Dans le temps, les maisons de l’ancienne médina de Rabat servaient aussi de l’eau froide en gage de compassion et de solidarité pour faire face au doute qui commençait à s’installer pendant cet été aussi trouble que caniculaire.
Aujourd’hui que nous faisons face à un mal défini, mais invisible, cette solidarité réapparaît. Petites et grandes bourses se manifestent pour aider leur prochain. Des mastodontes de l’économie nationale ont donné le la. Il faut qu’ils soient suivis par d’autres et notamment tous ces sponsors d’événements annulés qui sont plus que jamais appelés à manifester leur générosité.
A l’image de cette noble tradition qui consistait à déposer devant les portes des maisons une «Khabia» (jarre) d’argile remplie d’eau potable et à l’embout traité au goudron pour chasser les insectes, il y a ceux qui mettent à la disposition des passants des citernes d’eau et de savon pour qu’ils puissent se laver les mains. Dans d’autres quartiers, ce sont des collectes de vivres pour les voisins nécessiteux et obligés de rester confinés avec leurs enfants qui sont organisées.
Cet élan de solidarité spontané et citoyen rappelle à ceux qui l’ont vécu l’union sacrée et populaire qui avait déferlé sur le Maroc après le décès du regretté Roi Hassan II en juillet 1999. Dans le temps, les maisons de l’ancienne médina de Rabat servaient aussi de l’eau froide en gage de compassion et de solidarité pour faire face au doute qui commençait à s’installer pendant cet été aussi trouble que caniculaire.
Aujourd’hui que nous faisons face à un mal défini, mais invisible, cette solidarité réapparaît. Petites et grandes bourses se manifestent pour aider leur prochain. Des mastodontes de l’économie nationale ont donné le la. Il faut qu’ils soient suivis par d’autres et notamment tous ces sponsors d’événements annulés qui sont plus que jamais appelés à manifester leur générosité.
Bouteina BENNANI