Majd El Atouabi, Directeur de l'Opinion
Aussi indécent et imprudent que cela puisse paraître de le dire, ou même de le penser, le coronavirus n’a pas que du mauvais, il a aussi du bon. Ce genre de bon doux-amer qui attire et rebute à la fois.
Le bon dont il est question ici n’a rien à voir avec la glorieuse réactivité de nos autorités ou l’admirable discipline du peuple marocain et son sens légendaire de la solidarité.
Non, ce dont nous parlons ici ne fait pas dans l’autocongratulation et la self-motivation, mais plutôt dans le questionnement cru, douloureux et introspectif.
Il s’agit de nous regarder en face et de fixer nos défauts avant nos qualités.
Dans ce registre précis, la crise actuelle nous offre et nous impose un crash-test grandeur nature, en conditions réelles, pour jauger la capacité de notre pays à encaisser les chocs et à se relever.
Il est vrai que cette crise est de dimension biblique. La vague qui s’abat aujourd’hui sur l’humanité a ébranlé même ceux que nous pensions plus solides, plus armés et mieux structurés que nous.
Mais ce n’est que dans ce genre d’épreuves que l’on peut explorer les limites de nos compétences.
Des instances comme le HCP, le CESE et tout récemment la CSMD, ainsi que bien d’autres, devraient tirer profit de cette situation douloureuse mais très instructive que nous traversons.
Le Maroc au temps du coronavirus est un laboratoire vivant et à ciel ouvert où l’on peut collecter et analyser des indicateurs inestimables sur les répercussions de cette crise globale et inédite dans les domaines sociologique, économique, culturel, sanitaire, sécuritaire ou éducatif.
C’est avec ce genre de données et les leçons qu’elles dégagent que les grandes nations gagnent en résilience.
Majd El Atouabi
m.elatouabi@lopinion.ma
Le bon dont il est question ici n’a rien à voir avec la glorieuse réactivité de nos autorités ou l’admirable discipline du peuple marocain et son sens légendaire de la solidarité.
Non, ce dont nous parlons ici ne fait pas dans l’autocongratulation et la self-motivation, mais plutôt dans le questionnement cru, douloureux et introspectif.
Il s’agit de nous regarder en face et de fixer nos défauts avant nos qualités.
Dans ce registre précis, la crise actuelle nous offre et nous impose un crash-test grandeur nature, en conditions réelles, pour jauger la capacité de notre pays à encaisser les chocs et à se relever.
Il est vrai que cette crise est de dimension biblique. La vague qui s’abat aujourd’hui sur l’humanité a ébranlé même ceux que nous pensions plus solides, plus armés et mieux structurés que nous.
Mais ce n’est que dans ce genre d’épreuves que l’on peut explorer les limites de nos compétences.
Des instances comme le HCP, le CESE et tout récemment la CSMD, ainsi que bien d’autres, devraient tirer profit de cette situation douloureuse mais très instructive que nous traversons.
Le Maroc au temps du coronavirus est un laboratoire vivant et à ciel ouvert où l’on peut collecter et analyser des indicateurs inestimables sur les répercussions de cette crise globale et inédite dans les domaines sociologique, économique, culturel, sanitaire, sécuritaire ou éducatif.
C’est avec ce genre de données et les leçons qu’elles dégagent que les grandes nations gagnent en résilience.
Majd El Atouabi
m.elatouabi@lopinion.ma
