Le nouveau gouvernement fait face à son premier stress-test, à savoir la flambée des prix de produits de consommation de base dont l’indice a grimpé de 5 %. Une hausse qui s’est fait ressentir sur les prix à la pompe qui ont atteint la barre des 10 DH/L pour le gasoil et se rapprochent des 12 DH/L pour l’essence.
Le prix du panier des ménages n’est pas en reste avec des augmentations qui touchent le pain, les lentilles, le riz, l’huile de table, l’huile d’olive, la viande rouge… Une situation qui s’explique par l’explosion des cours sur les marchés internationaux suite à la reprise post-Covid qui, en plus d’entraîner une hausse des prix des hydrocarbures (le baril a atteint 90 dollars.), s’est répercutée sur le prix des intrants agricoles (+33 %, selon l’indice de la FAO) ou encore sur celui du fret. Pour l’heure, l’Exécutif ne semble pas s’inquiéter outre-mesure de cette hausse des prix et maintient son taux d’inflation à 1,2%.
« C’est vrai que la flambée actuelle du prix des matières premières et du panier des ménages donne la perception que le taux d’inflation prévu ne soit pas soutenable, mais nos calculs à l’heure actuelle nous permettent de rester sur ce taux de 1,2 % », a rassuré Nadia Fettah Alaoui, ministre de l’Économie et des Finances, lors de la présentation du PLF devant la presse.
Ceci au moment où le ministère de l’Agriculture vient d’annoncer la suspension des droits de douane appliqués à l’importation du blé à partir du 1er novembre prochain et la mise en place d’un mécanisme de compensation à l’importation du blé tendre pour préserver la stabilité des prix de la farine.
Cette conjoncture qui vient ainsi rappeler l’urgence de la mise en place de stocks stratégiques qui auraient permis de prémunir le Royaume des ce genre de contre-chocs, voire de démarrage rapide de mesures de soutien aux classes moyennes et défavorisées, déployables pour atténuer l’effet de ces flambées subites qui risquent de se multiplier avec les processus de démondialisation enclenchés par la crise du Covid et la guerre commerciale que se livrent la Chine et les Etats Unis.
Seule une réelle souveraineté économique basée sur une autosuffisance industrielle et agricole est capable d’offrir un bouclier au Royaume. Une orientation qui s’inscrit justement dans l’esprit du dernier discours Royal et du Nouveau Modèle de Développement.
Le prix du panier des ménages n’est pas en reste avec des augmentations qui touchent le pain, les lentilles, le riz, l’huile de table, l’huile d’olive, la viande rouge… Une situation qui s’explique par l’explosion des cours sur les marchés internationaux suite à la reprise post-Covid qui, en plus d’entraîner une hausse des prix des hydrocarbures (le baril a atteint 90 dollars.), s’est répercutée sur le prix des intrants agricoles (+33 %, selon l’indice de la FAO) ou encore sur celui du fret. Pour l’heure, l’Exécutif ne semble pas s’inquiéter outre-mesure de cette hausse des prix et maintient son taux d’inflation à 1,2%.
« C’est vrai que la flambée actuelle du prix des matières premières et du panier des ménages donne la perception que le taux d’inflation prévu ne soit pas soutenable, mais nos calculs à l’heure actuelle nous permettent de rester sur ce taux de 1,2 % », a rassuré Nadia Fettah Alaoui, ministre de l’Économie et des Finances, lors de la présentation du PLF devant la presse.
Ceci au moment où le ministère de l’Agriculture vient d’annoncer la suspension des droits de douane appliqués à l’importation du blé à partir du 1er novembre prochain et la mise en place d’un mécanisme de compensation à l’importation du blé tendre pour préserver la stabilité des prix de la farine.
Cette conjoncture qui vient ainsi rappeler l’urgence de la mise en place de stocks stratégiques qui auraient permis de prémunir le Royaume des ce genre de contre-chocs, voire de démarrage rapide de mesures de soutien aux classes moyennes et défavorisées, déployables pour atténuer l’effet de ces flambées subites qui risquent de se multiplier avec les processus de démondialisation enclenchés par la crise du Covid et la guerre commerciale que se livrent la Chine et les Etats Unis.
Seule une réelle souveraineté économique basée sur une autosuffisance industrielle et agricole est capable d’offrir un bouclier au Royaume. Une orientation qui s’inscrit justement dans l’esprit du dernier discours Royal et du Nouveau Modèle de Développement.
Amine ATER