La mise en place d’un dispositif de sauvetage en faveur des opérateurs du tourisme a eu l’effet d’une bouffée d’oxygène pour un secteur à bout de souffle, mis à genoux par la fermeture prolongée des frontières aériennes.
Deux milliards de DH, c’est l’enveloppe allouée par le ministère du Tourisme, après accord du ministère des Finances et en coopération avec le Groupement Professionnel des Banques du Maroc (GPBM). Une aide précieuse en ces temps de crise, qui devrait permettre à une partie des opérateurs de sauver les meubles et d’éviter la banqueroute.
Côté opérateurs, ce dispositif a été accueilli favorablement quoiqu’il reste loin de combler les 140 milliards de DH de pertes accumulées en 22 mois par l’ensemble des opérateurs du secteur qui appellent avant tout à une réouverture des frontières aériennes. Le Royaume est, rappelons-le, l’unique pays au monde à maintenir ses frontières fermées à cause de l’explosion du variant Omicron, une décision qui n’a pas empêché la prolifération du variant au niveau national.
En attendant, la destination Maroc risque de perdre sa place définitivement dans les programmations des grands tours opérateurs, alors qu’une entreprise aérienne comme Ryanair, qui opère 102 vols rien qu’au niveau de Marrakech, menace de déprogrammer l’ensemble de ses dessertes vers le Royaume.
Une situation qui fait craindre un effet domino sur l’ensemble de l’écosystème, ce qui, dans le pire des cas, signifierait la destruction de bout en bout d’un secteur dont la mise à niveau a nécessité des années d’efforts. Un scénario-catastrophe dont le déclencheur restera l’absence d’un système de santé doté d’une capacité litière permettant de supporter le choc d’une pandémie, conjugué au fonctionnement en silo des anciennes équipes gouvernementales qui ont multiplié les plans et stratégies pour le tourisme, sans jamais y intégrer la dimension sanitaire. Résultat des comptes : le Maroc risque de perdre une grande partie d’une industrie qui faisait sa renommée à travers le monde.
Deux milliards de DH, c’est l’enveloppe allouée par le ministère du Tourisme, après accord du ministère des Finances et en coopération avec le Groupement Professionnel des Banques du Maroc (GPBM). Une aide précieuse en ces temps de crise, qui devrait permettre à une partie des opérateurs de sauver les meubles et d’éviter la banqueroute.
Côté opérateurs, ce dispositif a été accueilli favorablement quoiqu’il reste loin de combler les 140 milliards de DH de pertes accumulées en 22 mois par l’ensemble des opérateurs du secteur qui appellent avant tout à une réouverture des frontières aériennes. Le Royaume est, rappelons-le, l’unique pays au monde à maintenir ses frontières fermées à cause de l’explosion du variant Omicron, une décision qui n’a pas empêché la prolifération du variant au niveau national.
En attendant, la destination Maroc risque de perdre sa place définitivement dans les programmations des grands tours opérateurs, alors qu’une entreprise aérienne comme Ryanair, qui opère 102 vols rien qu’au niveau de Marrakech, menace de déprogrammer l’ensemble de ses dessertes vers le Royaume.
Une situation qui fait craindre un effet domino sur l’ensemble de l’écosystème, ce qui, dans le pire des cas, signifierait la destruction de bout en bout d’un secteur dont la mise à niveau a nécessité des années d’efforts. Un scénario-catastrophe dont le déclencheur restera l’absence d’un système de santé doté d’une capacité litière permettant de supporter le choc d’une pandémie, conjugué au fonctionnement en silo des anciennes équipes gouvernementales qui ont multiplié les plans et stratégies pour le tourisme, sans jamais y intégrer la dimension sanitaire. Résultat des comptes : le Maroc risque de perdre une grande partie d’une industrie qui faisait sa renommée à travers le monde.
Amine ATER