Après plusieurs mois de vie sous cloche, le Maroc a rouvert ses frontières aériennes le 7 février. Une date synonyme de délivrance pour un secteur touristique à genoux, en témoigne la baisse des arrivées touristiques de 71% en 2021 et la perte de 20 millions de voyageurs en deux ans.
Résultat des comptes : le secteur a enregistré une perte sèche de 90 milliards de DH de revenus en devises et reste l’une des activités les plus impactées par la crise sanitaire. Le retour attendu des touristes devrait redonner des couleurs au secteur, mais reste à savoir si cela sera suffisant pour réparer les dégâts.
Le premier défi que devront surmonter la tutelle comme les opérateurs sera de regagner la confiance des tour-opérateurs, des compagnies aériennes et des touristes internationaux échaudés par les réactions à chaud des autorités et le chaos engendré par la dernière fermeture de l’espace aérien.
Depuis le début de la crise sanitaire, les autorités ont pris pour habitude de réagir de manière précipitée à chaque évolution de la situation épidémiologique, sans pour autant que cela ait des résultants probants, preuve en est la vague Omicron qui a quand même touché le pays malgré la fermeture des frontières.
C’est à cet effet que l’Office National Marocain du Tourisme (ONMT) a démarré une opération de communication en Europe (notamment en France et en Grande Bretagne) pour rassurer sur les capacités du Royaume d’accueillir dans de bonnes conditions les touristes européens et faire oublier l’épisode de novembre dernier. Des voeux pieux qui devront être accompagnés de changements réels sur le terrain, notamment en termes de communication officielle où il serait plus que préférable de rompre avec « les communiqués surprises ».
En attendant, les aéroports marocains sont déjà pris d’assaut au moment où nous écrivions ces lignes, mais par des nationaux désirant quitter le Royaume pour multiples raisons, dont le loisir, ce qui renseigne sur l’incapacité de l’écosystème touristique de recalibrer son offre vers les consommateurs locaux.
Résultat des comptes : le secteur a enregistré une perte sèche de 90 milliards de DH de revenus en devises et reste l’une des activités les plus impactées par la crise sanitaire. Le retour attendu des touristes devrait redonner des couleurs au secteur, mais reste à savoir si cela sera suffisant pour réparer les dégâts.
Le premier défi que devront surmonter la tutelle comme les opérateurs sera de regagner la confiance des tour-opérateurs, des compagnies aériennes et des touristes internationaux échaudés par les réactions à chaud des autorités et le chaos engendré par la dernière fermeture de l’espace aérien.
Depuis le début de la crise sanitaire, les autorités ont pris pour habitude de réagir de manière précipitée à chaque évolution de la situation épidémiologique, sans pour autant que cela ait des résultants probants, preuve en est la vague Omicron qui a quand même touché le pays malgré la fermeture des frontières.
C’est à cet effet que l’Office National Marocain du Tourisme (ONMT) a démarré une opération de communication en Europe (notamment en France et en Grande Bretagne) pour rassurer sur les capacités du Royaume d’accueillir dans de bonnes conditions les touristes européens et faire oublier l’épisode de novembre dernier. Des voeux pieux qui devront être accompagnés de changements réels sur le terrain, notamment en termes de communication officielle où il serait plus que préférable de rompre avec « les communiqués surprises ».
En attendant, les aéroports marocains sont déjà pris d’assaut au moment où nous écrivions ces lignes, mais par des nationaux désirant quitter le Royaume pour multiples raisons, dont le loisir, ce qui renseigne sur l’incapacité de l’écosystème touristique de recalibrer son offre vers les consommateurs locaux.
Amine ATER