Dans la sinistrose d’une conjoncture sociale et économique morose accentuée par la dangereuse confrontation militaire en Ukraine, la belle victoire du Wydad de Casablanca sur les Egyptiens du Zamalek rayonne comme une éclaircie de bonheur. Une sorte de parenthèse heureuse, dans une longue série de désillusions, qui tire toute sa beauté du goût de revanche qu’elle laisse non seulement aux Wydadis, mais à l’ensemble des Marocains.
Il y a d’abord la revanche footballistique sur une équipe égyptienne qui compte dans ses rangs une belle poignée de joueurs titulaires ou non, ayant porté le maillot de ces mêmes Pharaons qui ont éliminé les Lions de l’Atlas de la dernière Coupe d’Afrique des Nations, avant d’abdiquer en finale face aux Lions de la Teranga. Dans une remontada historique qui rappelle celle dont ont été victimes les Lions face à l’Égypte en quart de finale, les Wydadis ont pu rattraper le score et loger trois buts dans les filets de ce même Abou Jabal, alias The Mountain, face auquel s’étaient fracassés tous nos espoirs d’un deuxième sacre en finale de la CAN.
Ce qui nous ramène à la revanche des joueurs locaux sur leurs homologues professionnels internationaux que Vahid Halilodzic continue malgré tout à privilégier pour la composition du onze national. Notre sélectionneur devrait tirer les précieux enseignements de cette rencontre pour revoir sa stratégie basée sur le tout international et prêter plus d’attention aux pépites locales qui ont amplement démontré l’étendue de leur mérite.
Il y a enfin la revanche sur les affres, les privations et les restrictions du Covid que les tribunes archi-combles du stade d’honneur, Donor pour les intimes, ont englouti d’une bouchée dans la ferveur d’une soirée mémorable qui signe de belle manière le retour à une vie quasi-normale… en attendant, du moins, que les bruits de canons cessent du côté de Kiev.
Il y a d’abord la revanche footballistique sur une équipe égyptienne qui compte dans ses rangs une belle poignée de joueurs titulaires ou non, ayant porté le maillot de ces mêmes Pharaons qui ont éliminé les Lions de l’Atlas de la dernière Coupe d’Afrique des Nations, avant d’abdiquer en finale face aux Lions de la Teranga. Dans une remontada historique qui rappelle celle dont ont été victimes les Lions face à l’Égypte en quart de finale, les Wydadis ont pu rattraper le score et loger trois buts dans les filets de ce même Abou Jabal, alias The Mountain, face auquel s’étaient fracassés tous nos espoirs d’un deuxième sacre en finale de la CAN.
Ce qui nous ramène à la revanche des joueurs locaux sur leurs homologues professionnels internationaux que Vahid Halilodzic continue malgré tout à privilégier pour la composition du onze national. Notre sélectionneur devrait tirer les précieux enseignements de cette rencontre pour revoir sa stratégie basée sur le tout international et prêter plus d’attention aux pépites locales qui ont amplement démontré l’étendue de leur mérite.
Il y a enfin la revanche sur les affres, les privations et les restrictions du Covid que les tribunes archi-combles du stade d’honneur, Donor pour les intimes, ont englouti d’une bouchée dans la ferveur d’une soirée mémorable qui signe de belle manière le retour à une vie quasi-normale… en attendant, du moins, que les bruits de canons cessent du côté de Kiev.
Hamid YAHYA