Au moment où l’attention internationale est tournée vers les évolutions du conflit en Ukraine, la situation au Sahel est définitivement passée au second plan. L’impact du désengagement total du dispositif Barkhane et de la Task-force Takuba du théâtre d’opérations malien et son redéploiement dans les pays voisins ne s’est toujours pas fait ressentir sur le terrain.
En attendant, Bamako semble avoir fait le choix de Moscou pour l’accompagner dans la reprise en main de son territoire, alors qu’au niveau politique, les autorités de transition n’ont toujours pas annoncé de nouvelles dates pour les élections générales qui étaient prévues initialement pour le 27 février dernier.
Une situation marquée par l’incertitude vu le contexte géopolitique actuel en Europe de l’Est, où les pays de l’Union Européenne viennent de franchir un nouveau palier dans la pression qu’ils exercent sur la Russie en annonçant une série d’aides militaires en faveur du gouvernement ukrainien, allant de la fourniture de munitions jusqu’à la livraison d’avions de chasse, incertitude qui s’ajoute aux pressions économiques et financières. Des mesures qui peuvent entraîner des réponses de Moscou et qui pourraient ne pas se limiter au continent européen et déborder au niveau de la bande sahélo-saharienne.
L’hypothèse de l’importation dans la sous-région du conflit entre la Russie, les Etats-Unis et l’Union Européenne ne fait que rajouter de l’incertitude et risquerait de profiter aux différents groupes armés qui pullulent dans la région.
Ce tumulte géopolitique représente d’un autre côté un risque pour le Maroc qui cumule les investissements dans la région, sans oublier la menace sécuritaire qu’une dégradation de la situation pourrait entraîner, vu la porosité des frontières de la région et les interconnexions prouvées entre le Polisario et les organisations terroristes qui écument la bande sahélo-saharienne.
En attendant, Bamako semble avoir fait le choix de Moscou pour l’accompagner dans la reprise en main de son territoire, alors qu’au niveau politique, les autorités de transition n’ont toujours pas annoncé de nouvelles dates pour les élections générales qui étaient prévues initialement pour le 27 février dernier.
Une situation marquée par l’incertitude vu le contexte géopolitique actuel en Europe de l’Est, où les pays de l’Union Européenne viennent de franchir un nouveau palier dans la pression qu’ils exercent sur la Russie en annonçant une série d’aides militaires en faveur du gouvernement ukrainien, allant de la fourniture de munitions jusqu’à la livraison d’avions de chasse, incertitude qui s’ajoute aux pressions économiques et financières. Des mesures qui peuvent entraîner des réponses de Moscou et qui pourraient ne pas se limiter au continent européen et déborder au niveau de la bande sahélo-saharienne.
L’hypothèse de l’importation dans la sous-région du conflit entre la Russie, les Etats-Unis et l’Union Européenne ne fait que rajouter de l’incertitude et risquerait de profiter aux différents groupes armés qui pullulent dans la région.
Ce tumulte géopolitique représente d’un autre côté un risque pour le Maroc qui cumule les investissements dans la région, sans oublier la menace sécuritaire qu’une dégradation de la situation pourrait entraîner, vu la porosité des frontières de la région et les interconnexions prouvées entre le Polisario et les organisations terroristes qui écument la bande sahélo-saharienne.
Amine ATER